Oopsie doopsie || Tomos ♥

Ça t’était déjà arrivé, d’avoir déjà envie de mourir. Pas spécialement souvent, heureusement dans un sens, mais autant que maintenant ? C’était assez rare. Tu ne savais même plus depuis combien de temps t’étais là, dehors à attendre devant la porte du manoir de ton cousin. En soi, ça ne faisait de mal à personne, mais ça aurait été un peu mieux si déjà il n’était pas aussi tard et s’il ne pleuvait pas des cordes depuis que t’étais sorti. T’étais détrempé, peut-être bien jusqu’aux os, d’habitude tu détestais ça, t’haïssais la sensation des chemises qui collaient sur la peau. Mais là, t’en avais plus rien à faire, t’étais beaucoup trop en train d’hésiter entre rentrer chez toi, foutre la paix à tout le monde, ou quand même essayer de frapper si par chance il n’était pas encore couché.

Tu savais que ça te pendait au nez depuis quelques années, t’étais même étonné que tes parents n’aient pas agit plus tôt en ce qui concernait les mariages arrangés. Ils en parlaient depuis longtemps, t’avais toujours trouvé des excuses, tu continuais d’en trouver, mais ça n’avait visiblement absolument plus marché. Depuis deux semaines, ta mère surtout, se démenait après ce fichu dîner auquel elle t’avait convié chez eux pour préparer ce mariage, avec tu ne savais même plus qui. Tu ne l’avais vue qu’à quelques reprises lors de soirées sans doute, et t’avais dû te contenter de la saluer. Et encore. Ce n’était pas vraiment elle le problème, c’était tout. Surtout le fait que tu réalisais que ça se ferait demain

T’avais aucune envie de te marier, aucune envie de devoir vivre avec quelqu’un que tu ne connaissais pas, t’avais pas besoin de ça, déjà que c’était assez saoulant parfois à l’hôpital, si en plus tu ne pouvais même plus rentrer chez toi et profiter de ta vie comme tu l’entendais, ça n’allait pas aller. Mais y avait un autre problème, peut-être même encore plus gros. Même certainement. T’étais pas stupide, c’était pas une nouveauté. Ce qui n’était pas une nouveauté non plus, c’était que t’étais extrêmement proche de Tomos, mais surtout, que t’aimerais bien que ça aille plus loin. T’avais aucune idée de comment t’y prendre, t’avais reporté ce moment en te dirant que t’aurais l’occasion de le faire plus tard, que t’allais attendre. Attendre quoi ? t’en savais rien, peut-être un signe de sa part, t’avais tellement peur de le froisser, mais surtout de le perdre. Tu ne savais pas ce que tu ferais si ça arrivait. T’aurais même bien plus qu’envie de mourir. C’était bien pour ça que t’étais toujours comme un con devant sa porte. T’avais l’impression que c’était la dernière fois que t’aurais l’occasion de lui dire ce que tu ressentais sans que tu paraisses con.

Puis t’avais pas trop compris, ça s’était ouvert, tout seul, te sortant de tes pensées et te faisant surtout froncer les sourcils. C’était quoi ça maintenant. En baissant un peu la tête, t’étais tombé sur Olly, qui avait l’air un peu paniqué en te voyant dehors sous la pluie, et t’avais à moitié traîné à l’intérieur. T’avais même pas eu la force de t’y opposer, tu l’avais suivi sans trop réfléchir. T’avais un peu regretté en voyant Tomos sur un de ses canapés, encore plus en voyant l’elfe s’approcher de lui pour le réVEILLER. Tout ce que tu ne voulais pas en FAIT. Tu t’étais retenu de le dire à Olly, parce que sinon ça l’aurait quand même réveillé.  Tu t’étais mordu la lèvre en le voyant ouvrir les yeux, en t’insultant mentalement d’un peu tous les noms.


« ▬ J-Je suis désolé je…ne voulais pas te réveiller, tu dois être crevé, je…peux te laisser, désolé encore. »


Bah super, si c’était le réveiller pour ça, ça en valait pas la pEINE.

T’avais l’impression d’être une énorme merde, peut-être que ce n’était pas qu’une impression d’ailleurs. Tu ne pouvais pas dire que tu ne t’étais jamais senti aussi mal, ça aurait été un peu mentir, à la mort de Misam aussi tu t’étais. Différemment, certes, mais tu l’avais été. Ça n’avait même rien à voir, les deux situations, mais t’avais l’impression de te sentir tout aussi vide quand t’y repensais. Pourtant, en trente quatre ans, t’avais eu le temps quand même de te faire à l’idée que t’allais bien devoir te marier un jour ou l’autre. Mais déjà, tu haïssais qu’on te force la main, et en plus tu ne voyais pas l’intérêt de faire ça. Tu te connaissais, tout ce que t’allais faire, ce serait te rendre insupportable, trouver une tonne d’excuses pour ne jamais rentrer chez toi et tu ne ferais pas l’effort de la connaître non plus. Tu ferais tout pour que ça puisse tomber à l’eau, alors franchement si tu pouvais vous faire gagner du temps, à tout le monde et ne pas vous embarrasser de toute ces merdes, ce serait quand même bien mieux.

Puis tu savais pertinemment qu’avec ça, tu ne pourrais sans doute pas voir ton cousin aussi souvent qu’avant, que ce serait différent en sachant qu’il y aurait une troisième personne, t’oserais sans doute plus ou beaucoup moins te permettre le même genre de gestes qu’aujourd’hui. Comment tu pourrais expliquer le fait que t’aimais beaucoup trop dormir avec lui quand t’en avais l’occasion, sans que ça ne paraisse déplacé ? T’étais persuadé que personne ne pouvait et ne pourrait comprendre le lien qui vous unissait. Déjà que t’avais toi-même du mal à le définir. Que t’avais encore plus de mal maintenant, en cet instant précis. Ce n’était pas en restant devant sa porte que ça allait avancer les choses, que tu pourrais avoir une réponse.

C’était pourtant assez simple, si tu daignais prendre un peu de recul. Suffisait juste que tu lui exprime clairement tes sentiments, en espérant qu’il ne le prenne pas mal. En espérant qu’il veuille bien encore passer du temps avec toi et bien encore te parler. Dans le meilleur des cas, il te dirait gentiment que ce n’était pas réciproque, vous continueriez d’échanger régulièrement, tu mettrais un trait définitif sur ta vie sentimentale bien trop chaotique en te résignant et en acceptant ce mariage. Sans doute que t’aurais moins de mal une fois qu’il t’aurait rembarré directement et oralement.

Mais tu ne savais même pas comment t’allais faire pour pouvoir lui parler de ça posément alors que tu regrettais déjà de l’avoir réveillé de la sorte, que pour s’être endormi dans son canapé, il ne devait déjà pas être bien de base, et toi t’arrivais, en gâchant ses heures de sommeil et en salissant sans doute une partie du manoir sans le vouloir. Mais t’avais pas pu t’empêcher d’être heureux en le voyant, en l’entendant, encore plus lorsqu’il vint te mettre un de ses plaids. Déjà parce qu’à chaque fois qu’il pouvait t’accorder ne serait-ce qu’une minime attention, t’adorait ça, mais en plus, tu pouvais encore mieux sentir son odeur comme ça, c’était tellement rassurant, t’avais presque envie de t’enrouler dans tous les plaids du manoir et d’y passer ta vie en oubliatn tes problèmes. Ou encore mieux, de le garder contre toi à vie, même si c’était compromis vu ton état là tout de suite et qu’il n’avait sans doute pas envie d’être trempé lui non plus.


« ▬ T-T’es sûr… ? J’ai…Vraiment pas envie que tu sois crevé ou quoi à cause de moi non plus, je…je voulais te voir. M-Merci, c’est…vraiment gentil. »


Il l’avait toujours été, c’était même la personne la plus gentille que tu connaisses de toute cette planète. Et tu ne voulais rien entendre sur le fait qu’il y en ait possiblement d’autre, c’était impossible. En plus il te souriait, ça avait réussi à te détendre un minimum, encore plus de juste le regarder. T’aimais tellement ses yeux, ils étaient magnifiques, comme tout chez lui d’ailleurs, mais y avait cette lueur dans son regard que t’aurais pas sû définir exactement, qui te persuaderait de toute faire pour lui, même si tu te doutais qu’il n’avait pas besoin de te retrouver détrempé en plein milieu de son salon alors qu’il essayait de dormir. Tu t’étais un peu rapproché du feu, avant de t’arrêter en le voyant revenir, penchant un peu la tête vers lui lorsqu’il commença à te frotter les cheveux. T’aurais pu le faire toi-même, mais t’avais juste envie de ce contact, t’avais envie d’encore plus, alors t’avais pas hésité longtemps avant de le serrer dans tes bras, t’espérais pas trop fort en posant ton front contre son épaule.


« ▬ J’avais…besoin de te voir. »


Tu ne savais pas pourquoi tu te corrigeais trois ans après, mais tu trouvais ça important qu’il le sache. Quitte à avoir l’air lamentable, c’était bien la seule personne devant laquelle tu daignerais te montrer comme tel. Même si t’avais trouvé la force de relever un peu la tête vers lui.


« ▬ Mais toi…ça va ? ça s’est mal passé aujourd’hui, ou tu…as toujours du mal à dormir ? »

Déjà rien que de te retrouver ici, tu te sentais un peu mieux. T’avais toujours trouvé l’endroit tellement reposant, surtout quand Tomos était là. T’avais l’impression que les gens pouvaient nettement moins vous faire chier ici, t’avais aucun mauvais souvenir avec lui, c’était quand même fou. T’avais pas envie que ça commence à se passer mal à cause de toi. Pourtant t’avais pas l’habitude de faire foirer trop de choses, tu donnais beaucoup de choses pour que ça se passe bien et d’arriver à tes fins, mais t’avais jamais été aussi moins sûr de toi.


« ▬ Merci…J’ai pas envie non plus que…tu te sentes mal après ou que tu ne te sentes pas bien, j’ai…pas envie d’empiéter sur ton sommeil. C’est mieux si je viens quand…t’es réveillé. Mmh, je t’assure que tout le monde n’aurait pas réagit de cette manière. »


En même temps t’étais pas non plus la personne la plus sympathique de la terre, surtout pas lorsque tu te retrouvais avec une autre personne que Tomos. Tu ne savais vraiment pas ce que t’avais fait pour le mériter, mais tu remercierais tout et n’importe quoi. Le câlin n’avait pas eu l’air de le déranger, heureusement tu te serais sans doute senti encore plus mal après sinon. Tu le sentais te serrer un peu plus aussi, tu t’étais un peu détendu en sentant sa chaleur, en l’entendant te répondre. Puis juste le contact de sa main sur ta joue, c’était même arrivé à te faire sourire. Encore plus en entendant qu’il dormait mieux qu’avant, t’allais pas mentir ça te préoccupait aussi.


« ▬ Ca me rassure que ça aille mieux, même si j’espère que…t’arriveras bientôt à dormir sans aide de quoique ce soit. A-Ah ? Eh, t’en fais pas pour ça, ça…ira vite…mieux, je suis sûr. T’as toujours été plus que présent pour moi, à un point que tu ne peux même pas imaginer. »


T’avais aucune envie qu’il s’en veuille déjà pour quoique ce soit, mais encore moins pour toi. Tu l’avais un peu plus serré contre toi, et à venir lui embrasser les cheveux, t’espérais que ce soit un peu rassurant pour lui aussi. T’avais un peu souri en le voyant mettre des coussins à terre, t’allais pas te faire prier pour t’installer près de lui hein. C’était encore mieux d’être juste à côté du feu en étant contre lui. T’allais certainement pas redire quoique ce soit alors qu’il mettait un ed ses bras dans ton dos, même si t’avais l’impression d’un peu trop en profiter, mais c’était peut-être bien une des dernières fois qu’il le ferait.


« ▬ Je…ne sais même pas comment te remercier d’avoir toujours été là pour moi, quoique je fasse. T’es tellement…adorable, tout. Mais…c’est moi, faut vraiment que je te dise je te dise quelque chose, j’ai…un peu peur que tu le prennes mal, même beaucoup, ça fait…tellement de temps qu’on se connaît j’ai pas envie de gâcher tout ce qu’on a pu vivre et…construire. »


Tu t’étais un peu plus serré contre lui, alors que ton ventre en faisait tout autant, pourtant t’avais pas mangé grand-chose, sans doute heureusement dans un sens ça t’empêchait d’avoir trop envie de régurgiter quoique ce soit là tout de suite.

Pourquoi t’aimais tout ce qu’il pouvait faire. Que ce soit parler, rire, même respirer t’étais certain que t’arriverais à t’en extasier. Mais t’avais jamais vu qui que ce soit d’aussi adorable que lui. D’aussi tout. C’était pas pour rien que tu restais avec lui dès que tu le pouvais. Que ton cercle d’ami se limitait à lui aussi. Tu ne pourrais jamais trouver quelqu’un d’aussi patient, t’en était certain. Qui était prêt à t’écouter n’importe quand. À te recevoir n’importe quand comme maintenant. C’était réciproque, certes, mais t’étais bien conscient du fait qu’il était nettement moins chiant et insupportable que toi. Il ne l’était même pas du tout.


« ▬ Je veux surtout que…t’ailles au mieux, je ne supporterais pas que t’ailles mal et que je ne fasse rien pour t’aider. Que t’ailles mal tout court. J’espère bien, j’espère ne plus te réveiller même. Je ne sais pas comment ça se fait que quelqu’un d’aussi parfait que toi puisse exister, mais je ne vais certainement pas m’en plaindre. »


T’avais pas l’impression que tu serais grand-chose sans son attention et son affection. C’était ridicule dit comme ça, mais bon, une réalité. Il arrivait à te faire sourire malgré la situation, mais comment t’aurais pu faire autrement alors qu’il te faisait des compliments pareils.


« ▬ Je ferais tout pour toi, dès que j’en aurai l’occasion. Et si je ne l’ai pas, je me la donnerai. Je comprends, je…fais la même chose quand j’ai l’impression que…Tu ne vas pas bien. J’en ai…plus que conscience je t’assure, tout ce que tu peux faire, je ne pourrai jamais assez te remercier, même si j’essayerai. »


Tous les jours si c’était possible. Même si tu commençais un peu mal là tout de suite. T’essayais de gagner un petit peu de temps en venant lui caresser les cheveux d’une main, t’avais tellement pris l’habitude de ce genre de gestes, de cette proximité. Mais sa tête était sur son épaule, t’avais envie d’en profiter.


« ▬ Bien sûr que si, que tu le fasse de bonne volonté ou non ça ne change pas le fait que je voudrai te remercier. C’est…assez délicat. J’espère…réellement, je m’en voudrai à vie si ça change quoique ce soit entre nous, vraiment. J’apprécie aussi ta compagnie, même…énormément. Je…ne t’ai jamais vu comme un cousin, c’est…sans doute un secret pour personne, mais…il faut que je te dise que…t’es plus qu’un ami pour moi, je…ne sais pas trop comment formuler ça, mais,…je pense tout le temps à toi, j’ai toujours envie d’être avec toi, je sais que je ne devrais pas mais depuis des années j’ai…des sentiments pour toi, Tom’. Je comprends que…ça puisse te dégoûter, mais je te promets que j-je ne changerai rien, que je ferai tout pour q-que ça ne se ressente pas, je ne veux pas que…ça te mette mal à l’aise. Mais…s’il te plaît, je ne pourrais pas ne…plus te parler ou ne plus te voir. »


C’était le summum du pitoyable sans doute, t’étais plutôt bien conscient de ça, mais maintenant c’était un peu tard pour essayer de rattraper peut importait ce que t’avais pu dire ou faire.

Tu te demandais parfois pourquoi tu rentrais encore même chez toi, alors que t’étais tellement mieux ici, avec lui. Mais justement, tu le respectais plus que quiconque, et tu ne pouvais décemment pas venir squatter chez lui tout le temps, même si t’aimerais. Tu ne pourrais rien demander de mieux dans ta vie. Mais t’étais pas certain de mériter ça, t’étais plus sûr de rien là tout de suite c’était bien ça le problème. T’avais pas l’habitude d’avoir autant l’impression que tout t’échappait comme ça là, et t’appréciais vraiment pas.


« ▬ Tu veux rire ? T’es plus important que n’importe qui, et si m’attirer des problèmes peut t’aider, je le ferai sans hésitation. Je te comprends, je me sens toujours mieux quand on est ensemble, c’est fou. Eh, retourne pas la situation comme ça, je suis certain que même sans moi, tu serais plus que parfait. »


Tu ne voyais pas pourquoi ça changerait. Même si t’étais plus qu’heureux de pouvoir vivre à ses côtés. T’étais certain que si t’étais pas juste une énorme merde, c’était bien grâce à lui. Que t’étais prêt à faire tous les efforts du monde pour lui et pour lui faire plaisir. T’aimais le voir sourire, t’aimais le voir tout court. Sincèrement, les gens pouvaient tous crever, sauf lui. Le premier qui essayerait de lui faire du mal, tu le défoncerais, sans la moindre question ou remord. Puis quoi encore.


« ▬ Des énormes cas, mais…j’ai pas l’impression que ça a déjà pu nous nuire jusqu’ici. Je ne te forcerais jamais à arrêter quoique ce soit, sauf si c’est dangereux pour toi, même si je préfère…te faire prendre conscience ? Mais je te comprends, je ne pourrais m’en arrêter non plus. »


T’allais pas lui mentir, tu détesterais lui mentir d’ailleurs. C’était beaucoup mieux d’être sincère avec lui. D’autres tu t’en foutais parfaitement, t’avais pas autant envie de passer du temps avec eux ni même de les connaître. Puis dans un moment pareil, vu ton stress, t’aurais envoyé chier absolument n’importe qui sauf lui. Si t’avais du mal à le lui dire déjà rien qu’à lui, qu’est-ce que ce serait s’il y avait une autre personne. Ça aurait été impossible, tout simplement. T’étais déjà au plus mal, en sentant qu’il allait possiblement te rejeter, t’envoyer balader. Tu ne savais même pas comment t’arrivais encore à le regarder. T’arrivais pas à déceler l’expression qu’il pouvait y avoir dans son regard, sans doute parce que t’arrivais vraiment pas à te concentrer. T’avais dégluti en finissant en arrêtant de lui caresser les cheveux, c’était pas le meilleur moment, en fait de faire ça. En plus ta main tremblait un peu, sans doute de stress, à moins que ça ne soit de froid ou encore un mélange des deux.

T’avais eu un peu de mal à te concentrer sur ce qu’il te disait au début, craignant ce qu’il pourrait dire. Puis tu t’étais rendu compte que c’était…positif ? Tu ne t’étais vraiment pas attendu à ça. C’était même une situation que tu n’avais pas envisagée, et tu ne savais même pas comment réagir. Ça paraissait un peu trop irréel, même totalement.


« ▬ C’est…vrai ? Enfin, pas qu-que je ne te crois pas mais ça…je ne m’attendais pas du tout à…ça ? Je pensais pas que…ça puisse être réciproque, même si j’en rêvais, mais j’ai un peu de mal à…réaliser je crois. C’est..exactement ça, parfois je me disais que ça ne pourrait être que…bénéfique ? Enfin, on est déjà…assez proches, je le serais jamais autant avec qui que ce soit d’autre et je me sens…tellement bien quand je t’ai dans mes bras, je voudrais pouvoir te…faire des câlins toute ma vie. O-Oui ? ça me fait…tellement envie aussi, je ne sais même pas combien de fois j’ai dû me retenir de…t’embrasser ni même comment j’ai fait pour y arriver. J’ai vraiment l’impression d’être dans un…rêve en t’entendant dire ça. M-Merci, si tu savais à quel point ça…change ma vie ? Je t’aime tellement aussi, ça fait…près de vingt ans ? C’est de la grosse merde, oui, je les fais pas chier avec leur vie sentimentale, alors qu’ils nous foutent la paix. Tu veux rire ? C’est tout ce dont je rêve de faire depuis…tellement de temps. »


T’avais vraiment du mal à percuter, t’étais un peu perdu, extrêmement heureux, mais perdu en même temps. T’avais jamais ressenti un tel mélange dans ta vie, mais t’avais réussi à reprendre assez tes esprits pour venir lui caresser la joue d’une main et en souriant un peu plus qu’avant. Même sans aucun mal, comme te pencher vers lui pour venir lui embrasser le front le plus tendrement possible.

Tu ne comprenais pas comment à chaque fois t’arrivais à t’attacher encore plus à lui. Il pourrait dire tout ce qu’il voulait, rien ne t’empêcherait de t’inquiéter pour lui. Ni personne d’ailleurs. Tu pourrais totalement passer ta vie à faire ça et en faire un métier à part entière. T’avais pas envie de le coller non plus et que ça finisse par l’énerver. Ton but, c’était qu’il soit bien, rien d’autre.


« ▬ Moi non plus, je pourrais pas m’arrêter de m’inquiéter pour toi. Si je suis près de toi, je vais souvent bien, en tout cas mieux. Oui je trouve aussi. C’est…vrai ? ça me fait…vraiment plaisir, et je peux te dire que ça marche, bien tu m’impressionnes….constamment. »


T’avais un peu ri, ça te faisait bizarre de te dire qu’il pouvait faire ça pour toi. Tu l’avais serré un peu plus contre toi, comme pour le remercier, t’espérais qu’il pouvait le sentir, qu’il sache que c’était important pour toi, et combien ça pouvait compter. T’aimais tellement passer du temps avec lui, c’était même ce que tu préférais au monde.


« ▬ Je trouve aussi ! Voilà, puis…il faut bien un peu de danger dans la vie, tant qu’on arrive à doser. »


Même si t’avais aucune envie qu’il soit en danger. Ce dont il deviat être loin là directement. Même si t’avais eu un peu l’impression de mourir en attendant sa réponse, qui n’avait pas du tout tardée à arriver. Tu ne pouvais t’empêcher de te dire que t’avais peut-être mal entendu, mal saisi. Mais tu voyais son sourire, tu sentais sa main dans la tienne, ça ne laissait pas vraiment au doute. Tu l’avais un peu serrée à ton tour, tu te fichais totalement maintenant de tes habits qui te collaient toujours autant, mais au oins t’avais déjà les cheveux bien plus secs qu’avant grâce à son plaid. Tu te sentais un peu con de ne pas l’avoir fait plus tôt, en te disant que toutes ces fois où t’avais l’impression qu’il y avait quelque chose entre vous, c’était sans doute bien réel et pas juste dans ta tête.


« ▬ J’en suis…vraiment content aussi, je t’avoue que en temps normal, j’aurais pas osé non plus, j’avais…Tellement peur de te perdre, ou que ça change…négativement notre lien ? Je comprends tellement, j’aurais…sans doute pu craquer un jour où j’aurais trop bu, mais…ça aurait été nettement moins bien, je m’en serais voulu. C’est sûr, mais…on a quand même pu passer énormément de temps ensemble, même si ça aurait pu être différent, tant qu’on a pu passer ce temps près l’un de l’autre…c’est le plus important. T’as pas à me remercier, ça fait…tellement longtemps que j’aurais dû te le dire. »


Ça vous aurait fait gagner du temps, mais en même temps tu comprenais aussi que t’aies pas forcément eu le courage, au moins maintenant tout étais mis au clair. T’avais encore plus souri en le voyant se tourner pour te faire un câlin, que tu lui avais rendu le plus rapidement possible. C’était tellement confortable et agréable. Encore mieux lorsqu’il était venu t’embrasser. Ton cœur s’était emballé en un rien de temps, alors que c’était tellement doux. Tu le lui avais rendu le plus doucement possible, en venant lui caresser la joue. T’en avais tellement rêvé de ce moment, t’avais pas envie qu’il ne s’arrête, c’était peut-être pour ça que te ta main libre t’étais venu le serrer un peu plus contre toi. T’arrêtais plus de sourire, t’allais pas t’arrêter pendant un bon bout de temps sans doute. T’avais pas pu t’empêcher de venir juste après venir lui embrasser le visage un peu partout.

Franchement, t’avais aucune idée de ce que t’aurais pu faire sans lui. Déjà sans ta sœur t’avais eu du mal et tu savais pertinemment que t’aurais absolument pas su tourner la page sans l’aide de ton cousin. Tu serais nulle part sans lui, tu t’en rendais bien compte. Mais e n’était pas juste pour ça que t’avais envie de le remercier en boucle dès que tu l’apercevais. C’était approximativement pour tout. Tout ce qu’il pouvait faire et dire. Tu ne te souvenais jamais que vous vous soyez disputés ou être en désaccord, même ne serait-ce que durant une minute.


« ▬ Je te crois, mais si jamais y a quoique ce soit, t’hésites pas à me le dire, mh ? ça tombe bien, moi aussi je ferai tout ce que j epeux pour être avec toi le plus souvent possible tant que ça ne te dérange pas. Je t’en prie, je pourrais passer des heures à te faire des compliments, j’ai l’impression que la liste est juste interminable quand il s’agit de toi. »


C’était pas qu’une impression, ça c’était renforcé au fil des années, et t’en étais plus que persuadé désormais.Tu ne savais pas ce que t’avais fait pour mériter qu’il ait l’air d’autant t’apprécier, mais c’était pas du tout quelque chose que tu regrettais.Bien au contraire. T’arrêtais plus de sourire avec lui à tes côtés, tun e t’étais jamais senti aussi bien qu’à côté de lui.


« ▬ Clairement, puis on sera toujours là pour sauver l’autre. »


Même si tu préférais qu’il ne le soit pas. Et toi non plus d’ailleurs vu qu’il semblait déterminé à te venir en aide si jamais le besoin s’en faisait ressentir. T’avais pas envie qu’il se mette en danger quand même. Encore moins maintenant. t’aurais pas pensé ça possible, de t’attacher encore plus à lui. C’était pourtant ce qui était clairement en train de se passer là tout de suite. En plus tu te sentais tellement léger de le lui avoir confié, de ne plus avoir à garder ça pour toi, de ne plus avoir à faire semblant.


« ▬ Je me sens presque con maintenant, ça me paraît…tellement évident avec un peu de recul. Oui clairement, j’aurais eu l’impression que j’aurais été…nettement moins convaincant en ayant bu, ça aurait fait nettement moins sérieux. Oh, je pense que si je me base sur la mienne, j’ai plutôt un bon aperçu de celle que tu peux ressentir ! Heureusement qu’on en a passé pas mal ensemble, je ne sais pas ce que j’aurais fait sinon. Moi aussi j’ai…tellement hâte, même si je veux prendre mon temps, qu’on fasse ça…dans l’ordre ? Eh, tu peux parler, j’ai jamais vu personne l’être autant que toi. »


T’allais pas le cacher non plus. T’avais frissonné en sentant sa main dans tes cheveux et sur ta joue. T’aimais un peu trop ça. Tu l’avais serré encore un peu plus contre toi, t’avais pas pu t’en empêcher, tout en lui caressant encore un peu les cheveux, doucement parce que t’avais pas envie de lui faire mal non plus. Surtout pas. T’avais encore plus souris en sentant ses lèvres un peu partout sur ton visage. C’était tellement doux, c’était pas dans tes habitudes, mais t’en avais tellement besoin en même temps. La seule personne avec qui t’avais envie de l’être aussi.


« ▬ Je t’aime tellement, t’es…plus qu’uncroyable, j’ai plus envie de te lâcher. »

Comment tu pourrais lui dire à quel point tu l’appréciais, à quel point tu l’aimais ? C’était ce que t’étais venu faire ici, dans un sens. Mais t’avais pas envie de faire de manière ridicule, ou peu crédible. Bien que s’il prenait ça pour une blague et que tu voyais qu’il n’avait pas l’air d’apprécier l’idée, tu pourrais peut-être en profiter, en fait. Au moins ça éviterait de mettre un froi entre vous ? Idée de merde, certainement mais tu ne saurais pas les avoir claires avant un bon moment t’avais l’impression. Qu’est-ce que tu ferais si t’avais plus l’occasion de le regarder comme u pouvais le faire maintenant, sans pouvoir lui parler, sans pouvoir passer autant de temps avec lui que maintenant.


« ▬ Merci, je m’en voudrais à vie si jamais je…me rends compte que j’aurais pu t’aider et…que je n’ai pas réussi ou que je n’ai pas pu le faire à temps. C’est vrai ? T’imagines même pas à quel point ça…me fait plaisir d’entendre ça, je pensais pas que ce serait à ce point, ça me rassure dans un sens, parce que je…suis toujours tellement heureux d’en passer avec toi aussi. Mmh, peut-être que tu te sous-estime, j’ai l’impression que tu ne te rends pas compte à quel point t’es…parfait ? »


T’avais pas d’autres adjectifs sous la main là tout de suite. Y en avait pas d’autres qui pouvaient mieux le définir non plus il fallait dire. Ça t’avait fait un peu rire, tu ne savais pas trop pourquoi. Peut-être parce que tu déstressais petit à petit, à force d’être avec lui. Il avait toujours eu cet effet sur toi, de te calmer de tout et n’importe quoi, mieux que ça, de te remonter le moral.


« ▬ Merci, vraiment., je ferai mon possible pour ne pas être en danger, je n’ai aucune envie que tu t’y retrouves toi aussi, encore moins à cause de moi. »


T’étais venu lui embrasser la tempe, rien de bien méchant, t’aimais tous les gestes d’affection que tu pouvais lui donner, tu ne t’en lassais jamais, depuis que vous étiez petits d’ailleurs. T’étais quelqu’un d’assez tactile au fond, tu l’avais toujours été, mais seulement avec les personnes dont t’étais proche, ce qui se limitait à Tomos et ta sœur, ce que tu trouvais amplement suffisant. Et ça risquait d’aller en s’empirant sincèrement, mais ce n’était pas négatif.


« ▬ Moi aussi, même beaucoup trop évident plus j’y pense. Ooh, t’aurais pas dû, franchement. Je ne suis même pas certain que ça aurait eu beaucoup de sens. Vraiment agréable oui, j’ai…jamais rien senti d’aussi agréable de toute ma vie en fait. On mérite ce qu’il y a de meilleur, et je me fiche de ce que je devrai faire pour qu’on l’ait mais je le ferai. C’est bien possible ! Ou on est au même niveau, même si j’ai un peu du mal à me dire que je suis à ton niveau. »


Personne ne pourrait l’être, c’était plus qu’une réalité. T’étais tellement content et heureux d’être là, près de lui. Heureuse de lui avoir tout dit et de pouvoir le prendre dans tes bras sans avoir de remords. Tu l’avais un peu plus serré contre toi en le sentant poser sa tête sur ton épaule, et t’étais venu lui embrasser les cheveux doucement. C’était tellement agréable à faire, encore plus qu’avant.


« ▬ J’ai tellement envie de…te le prouver constamment. Oui, c’est…beaucoup mieux comme ça je t’avoue. Mmh…J’aimerais tellement…qu’on puisse s’en aller, loin et juste oublier ça, mais je sais que ce n’est pas la solution, ça ne ferait que nous apporter des problèmes. Mais j’en ai…tellement pas envie, j’ai beau retourner ça dans tous les sens,…je ne vois pas comment ça pourrait être possible. Mais je te promets qu’on trouvera un moyen, il est hors de question que…je les laisse tout gâcher. »

T’étais vraiment con d’avoir attendu aussi longtemps pour lui exposer la situation. Parce que maintenant c’était encore plus compliqué à faire et à expliquer surtout. Surtout qu’avec un peu de réflexion, s’il ne s’était pas exprimé lui-même sur les sujet, c’était peut-être parce qu’il ne ressentait absolument rien. Tu te voyais mal garder ça toute ta vie pour toi, t’aurais vraiment l’impression de lui mentir. Mais bon, tu retardais quand même un peu le moment où t’allais le faire.


« ▬ Mmh, je vais essayer, mais je te crois de toute manière, j’ai toujours eu confiance en toi, y a pas de raisons que ça ne change aujourd’hui. On risque de l’être assez longtemps alors tous les deux, je ne vais pas m’en plaindre ! J’en suis certain. Pf, tu rêves, je passe mon temps à trouver des défauts aux gens, si t’en avais, je les aurais trouvé c’est sûr. C’est gentil, vraiment. Venant de toi ça veut tout dire pour moi. »


T’étais plus que sincère, ça te faisait du bien d’entendre ça, encore mieux de sa part. C’était même la seule personne dont l’avis comptais pour toi, tout même. T’avais tellement envie de le prendre dans tes bras et de ne plus jamais le lâcher. C’était tout ce dont t’avais besoin dans la vie, d’être proche de lui et de le savoir en sécurité. T’étais persuadé qu’il l’était lorsqu’il était aussi proche de toi. Tu veillerais à ce qu’il le soit en tout cas. T’aimais tellement tous ces gestes que vous aviez depuis des années, que t’avais envie de continuer, envie de les pousser plus loin aussi. T’en aurais peut-être l’occasion maintenant, même si ça prendrait un peu de temps avant de t’y habituer totalement, tu t’étais tellement forcé à les réprimer tout ce temps.


« ▬ Mmh, tu méritais bien mieux que ça je t’assure. Je t’avoue, j’aurais préféré te préparer quelque chose de plus…grandiose, mais…j’avais tellement peur que ça te mette mal à l’aise ou que tu refuses. Ah oui ? Je tâcherai d’être encore plus déterminé. Eh, c’était pas du touut dans ce sens-là que je le disais ! »


Il devait s’en douter, c’était pour ça que tu t’étais permis de venir riposter en l’embrassant un peu partout dans le cou maintenant qu’il était à ta portée et que tu pouvais te le permettre totalement aussi. C’était tellement agréable à faire, t’avais un peu de mal à te rendre compte que tu pourrais réitérer sans te poser des questions et te prendre la tête.


« ▬ Parfait alors ! Ce n’est pas moi qui t’empêcherai de le faire non plus. J’en ai…vraiment envie, je ne vais pas te mentir, encore plus depuis que…je sais qu’on partage les mêmes sentiments. C’est …ce que je m edis aussi, tant que je suis avec toi, je me fiche de ce qui pourrait arriver, en plus si…on part, ce sera beaucoup plus difficile pour eux de nous emmerder et…de nous empêcher de vivre comme on le sent. Je suis bien d’accord, ensemble on a…toujours su tout faire alors pourquoi ça ne continuerait pas ? Je suis bien d’accord, je..ne me suis jamais senti aussi bien que maintenant. J’ai l’impression d’être tellement plus…léger qu’avant, ça faisait…tellement de temps que j’avais envie de te le dire. »

T’avais toujours apprécié passer du temps avec Tomos, parce qu’il était plus intéressant que qui que ce soit sur terre et que tout ce que vous pouviez faire était agréable. Il te comprenait aussi, t’avais même l’impression que vous n’aviez même pas forcément besoin de vous parler pour vous comprendre, tellement vous vous connaissiez. En même temps t’avais toujours cherché à passer la plupart de ton temps avec lui lorsque c’était possible, tu ne voyais pas l’intérêt de t’en priver alors que ça n’avait pas l’air de le déranger, et ça n’irait certainement pas en s’arrangeait à partir de maintenant.


« ▬ Totalement ! Oui, c’est…tellement agréable aussi et rassurant de savoir que quoiqu’il puisse se passer, je …sais que t’es là et j’aime tout autant me donner pour que tu te sentes bien et que t’aies le moins de problèmes possible. Tu crois ça ? Mmh, je t’en prie dis-moi ne serait-ce qu’un de tes soi-disant défauts et je suis certain que je pourrai te prouver que c’est juste un fruit de ton imagination. Aah ça aussi peut-être bien qu’on l’est tout les deux. »


En tout cas tu ne l’étais qu’avec lui et ça t’allait parfaitement. Y avait pas de raisons que tu ne commences à l’être avec le premier venu non plus. En attendant t’avais profité de votre position pour venir poser ta tête sur son épaule, en espérant que t’étais plus aussi trempé qu’avant et venir lui embrasser le cou en prenant le plus possible ton temps, tu ne savais même plus depuis combien de temps t’en rêvais de pouvoir le faire, alors t’avais envie de profiter le plus possible maintenant que t’en avais l’occasion. T’avais eu même un peu de mal à t’arrêter pour lui répondre, mais t’avais pas envie non plus de laisser la discussion se finir là, sans compter que tu pourrais parfaitement continuer de lui en faire juste après.


« ▬ Vu que je compte t’offrir tout ce qu’il y a de meilleur, effectivement je trouve ça aussi assez parfait. Tant que ça te plaît, c’est….le principal. Puis je me dis que de toute manière je ne pourrai que faire mieux lorsqu’on voudra fêter nos un an et plus. T’es tellement gentil, je ne sais même pas comment tu fais pour l’être autant mais…c’est encore plus qu’admirable. Ouais ouais, pour la peine je retire ce que j’ai dit, c’est toi le plus merveilleux d’entre tous, point final. »


Tu pourrais le lui répéter indéfiniment s’il le voulait aussi, ça ne t’embêterait absolument pas. T’avais souri en sentant sa mains dans tes cheveux, reprenant de plus belle tes baisers dans son cou qu’il t’avait un peu plus dégagé, alors tu n’allais certainement pas t’arrêter là.


« ▬ Mmh, totalement. J’avais peur de ne jamais trouver le courage de te le dire et passer à côté de ça…ça aurait clairement été la pire erreur de ma vie. Non t’as raison, j’ai…juste envie de profiter comme tu dis, de tous les envoyer chier et…rester avec et près de toi. de pouvoir t’admirer d’encore plus près qu’avant et de te garder dans mes bras tant que t’en as pas marre. »