[+18] L'Incruste™ || Tomos

T’arrêtais plus de sourire depuis quelques minutes. Un énorme sourire que tu ne saurais même pas effacer si t’en avais envie. Et t’en avais aucune envie. Ca avait été tellement satisfaisant. T’aurais dû retourner travailler aujourd’hui. T’étais même allé jusqu’à Sainte-Mangouste, tu t’étais rendu dans le bureau de ton supérieur comme prévu, certes. Tu l’avais laissé parlé, même si t’avais bien cru que t’allais juste partir lorsqu’il avait mentionné le faire qu’il espérait que t’avais réfléchi sur tes actes et autres. Bon, ça n’avait fait que te convaincre de donner ta démission. Là t’y avais réfléchi. Enormément même. Parce que ce n’était pas quelque chose qui se faisait sur un coup de tête, mais en même temps t’hésitais depuis des mois, peut-être même des années. Tu t’étais tellement bien délecté par contre de la tête qu’il avait pu faire lorsque t’avais donné les documents. Ah bah tu ne risquais pas de l’oublier, t’espérais l’avoir gravé dans ta mémoire à vie.

Tout comme la conversation qui avait pu s’ensuivre. C’est que ça ressemblait à des supplications tout ça. Mais il était hors de questions que tu restes là, en fait. T’avais juste dû reprendre les quelques affaires que t’avais dans ton bureau. Pas énormément en soi, parce que ce n’était pas comme si t’avais beaucoup de choses à avoir non plus. T’avais même pas spécialement été dire au revoir à qui que ce soit, parce que t’en étais pas vraiment proche, et en plus, tu pourrais envoyer des hiboux. T’avais plus qu’une hâte, c’était de retrouver Tomos, en fait. Qui n’avait pas cours aujourd’hui, alors c’était parfait.

T’avais mis que quelques secondes à transplaner et poser le carton avec tes affaires sur un des meubles qui était à côté de toi. Tu rangerais un peu plus tard. Ca irait même très vite avec ta baguette. Là t’avais juste envie d’aller voir ton fiancé, d’aller le serrer dans tes bras et d’aller partager ta bonne humeur. Surtout qu’il t’avait bien supporté ces derniers temps. Cette dernière semaine. Tu ne l’avais pas prévenu pour ta démission tout simplement parce que t’étais pas certain que tu le ferais, que t’aurais eu totalement la foi. Finalement si visiblement.  Et t’en étais plus que content.

Fallait juste que tu le trouves, en fait. Ca pouvait être plus pratique. T’avais entendu un peu de bruit en haut, et même plus particulièrement de la salle de bain. Sans doute qu’il devait prendre un bain ou une douche, oui. Il avait totalement raison oui. T’aurais pu attendre qu’il en sorte, le laisser finir tranquillement, mais t’avais beaucoup trop hâte en fait de lui annoncer la nouvelle et de le revoir, même si ça faisait que très peu de temps que tu ne l’avais plus vu. Puis ce n’était pas non plus comme si c’était la première fois que tu viendrais t’incruster de la sorte alors qu’il se lavait. T’avais encore un peu plus souri, avant d’aller dans la salle de bain.


« ▬ Tomos ? J’a-»


Tu t’étais attendu à le voir certes, mais tu ne t’étais pas attendu à ce qu’il soit occupé de la sorte. Ah bah le déranger n’avait pas été dans tes projets. Pas dans un moment pareil. T’aurais pu simplement t’excuser et repartir en attendant qu’il finisse, mais en même temps c’était extrêmmeent excitant en fait. T’arriverais peut-être un jour à te tenir correctement. A te tenir tout court, mais à la place, tu t’étais appuyé un instant contre le chambranle de la porte, et en lui souriant encore plus.


« ▬ Je peux te rejoindre ou tu préfères que je t’attende en bas ? »


Tu lui demandais quand même, c’était plus poli. Beaucoup plus poli. Même si t’avais extrêmement envie là d’aller de ‘avancer et au moins venir l’embrasser.  T’avais pas résisté d’ailleurs plus de quelques secondes avant d’aller le faire.

T’avais pas envie que cette bonne humeur redescende. Ne serait-ce que d’un tout petit peu. Parce que tu te sentais beaucoup trop bien comme ça et t’avais envie de continuer dans cet état d’esprit. Ce serait peut-être difficile, mais tu pourrais essayer. Mais ça ne risquait absolument pas d’aller en s’empirant là tout de suite. Si tu t’en étais voulu quelques secondes d’avoir pu faire peur au blond et de le déranger en même temps. Tu te doutais que ce n’était pas vraiment le genre de moments où on avait très envie d’être importuné, et si tu l’avais su, t’aurais certainement attendu sans aucun souci. Même si t’hésiterais pas une seconde s’il te proposait de vivre toutes les secondes de votre vie ensemble, tu comprenais totalement qu’il ait un jardin privé et besoin de temps pour lui. Un minimum. Alors pourquoi t’étais encore là. Pourquoi t’avais pu juste fermer ta gueule et faire demi-tour avant de le déranger aussi. Ca aurait été plus intelligent oui. Mais t’avais pas décroché de ton sourire, parce que de toute manière t’aurais pas su faire autrement. Comment t’aurais pu alors que de toute manière il était aussi beau et que tu n’avais jamais raté une seule occasion de le regarder non plus. Encore moins de l’admirer. Même si actuellement tu n’arrivais absolument pas à détacher ton regard du sien. Tu sentais qu’il avait un peu un honte et t’avais juste envie de le faire changer d’état d’esprit. T’avais juste envie de lui tout court. De plus en plus à chaque seconde. Sa voix t’avait totalement achevé. Tu t’étais légèrement humecté la lèvre, avant de t’avancer vers lui et rire doucement en entendant sa remarque.

T’avais eu du mal à marcher à un rythme normal vers lui en fait. Ca avait été tellement tentant de juste te jeter à moitié sur lui, même si c’était un pue trop dangereux. T’avais pris quand même le temps de lui dire que tu te foutais d’être trempé ou non avant de venir l’embrasser. De toute manière ce n’étaient que des vêtements et ça sècherait rapidement. Puis ce n’était pas comme si t’en avais besoin non plus. Du tout. Tu t’étais très rapidement débarrassé de ta veste de médecin là que tu ne reporterais sans doute absolument plus jamais de ta vie. Ca n’allait pas te manquer du tout. Par contre Tomos t’avais cruellement manqué même si ça ne faisait qu’une grosse heure tout au plus que tu l’avais quitté. Ca te faisait tellement du bien de le sentir contre toi, de le sentir avoir autant envie de toi aussi. Enfin tu pouvais parler, il ne t’avait pas fallu quelques secondes pour passer tes bras autour de sa taille et t’accrocher à son dos en le serrant le plus possible. T’avais pas envie qu’il n’y ait même que quelques millimètres entre vous. Rien. Du tout. T’avais eu un énorme frisson en l’entendant gémir contre tes lèvres, et t’avais envoyé chier tes chaussures et chaussettes à l’aide de tes pieds très rapidement avant d’entrer totalement dans la douche, ce serait bien plus pratique et plus confortable. Agréable qui plus est avec l’eau qui commençait à couler sur toi et bien chaude aussi. Même si t’étais nettement plus concentré sur toutes les sensations que pouvait te procurer Tomos, en quelques secondes. Ce baiser était beaucoup trop intense et bien trop agréable. T’avais tout fait pour le prolonger le plus possible l’approfondir aussi, parce que tu voulais qu’il se rendre compte à quel point tu tenais à lui et à quel point t’avais envie de lui. Même si t’avais ressenti une énorme chaleur dans ton bas-ventre et que ton pantalon commençait déjà à pas mal te gêner là tout de suite. T’étais venu agripper ses cheveux d’une main en revenant l’embrasser, alors que tu n’avais qu’à peine relâché ses lèvres. Mais c’était trop tentant, c’était trop tout. Si t’avais eu l’impression d’être heureux en arrivant, t’avais encore rien ressenti putain. T’avais été mettre ta main encore libre sur sa taille, venant la caresser et te faisant encore un peu plus sourire contre ses lèvres. T’avais pas pu t’empêcher de venir lui glisser quelques compliments entre deux baisers. T’avais été mettre une de tes jambes entre les siennes, la bougeant légèrement en espérant pouvoir le soulager au moins un minimum.

Est-ce que c’était le plus beau jour de ta vie, en fait ? Dans un sens, oui. Mais en même temps t’avais pu vivre tellement de choses avec lui, t’étais tellement heureux avec lui qu’il t’avait déjà fait vivre plein de jours plus agréables les uns que les autres. Bien plus agréable que tout ce que t’avais pu vivre auparavant. Il représentait tellement de choses pour toi, peut-être même tout en fait. Plus t’y réfléchissais, plus c’était ce que tu te disais. Et si t’arrivais déjà pas d’habitude à le lâcher du regard, ou en tout cas extrêmement difficilement, alors là maintenant, c’était encore pire, oui. Pas que ça ne te dérange. Même pas du tout. T’avais plus qu’une envie, c’était de le rejoindre. Ce qui heureusement n’avait pas tardé.


Tu te sentais bien mieux près de lui et contre lui, à pouvoir plonger ton regard dans le sien, à voir le désir qu’il pouvait avoir pour toi. Et c’était tellement gratifiant en plus de le rendre encore un peu plus irrésistible. Comme s’il ne l’était pas déjà assez comme ça. Tu ne savais même pas comment t’arrivais parfois à te contenter de juste lui parler sans faire quoique ce soit d’autre. Tu te sentais tellement plus soulagé maintenant que tu pouvais l’embrasser, le toucher. Maintenant que tu pouvais sentir sa peau contre toi, sa chaleur. T’avais un peu souri contre ses lèvres, même énormément en le sentant commencer à enlever ta chemise. Ah bah t’allais totalement l’aider hein. Même si ce n’était pas vraiment une chose facile. Pourquoi c’était aussi chiant ces merdes. T’allais finir par ne plus jamais t’habiller hein, ça règlerait pas mal de choses. Et vous perdriez moins de temps. T’étais nettement mieux comme ça à sentir ton torse directement contre le sien, à pouvoir le regarder d’aussi près pouvoir venir embrasser ses joues rougissantes. Beaucoup trop adorables d’ailleurs. Il était tellement craquant. T’avais dégluti assez fortement en laissant passer une exclamation lorsqu’il s’était mis à bouger contre toi. C’était tellement agréable, et bon aussi. T’en avais eu du mal à l’écouter d’ailleurs. Alors que ça te donnait encore plus envie de lui. Tu lui avais un peu griffé le dos en l’écoutant et rien que ça arrivait à te faire frissonner.

« ▬ T-Toi aussi, énormément même, je…j’avais plus envie d’attendre pour te revoir. J’ai plus jamais envie de te lâcher. J’ai pas l’impression d’en avoir besoin non p-plus de le faire. »


Ah bah t’allais encore moins avoir envie de le lâcher après ça. T’avais fermé les yeux et penché la tête pour pouvoir lui laisser plus de place dans ton cou. Pourquoi c’était aussi bon. T’avais un peu gémi en le serrant encore plus contre toi, et en commençant à bouger de plus en plus contre lui en venant mettre une de tes mains sur une de ses fesses que t’avais commencé à lui caresser, avant de la serrer un peu. Même encore un peu plus fort lors la sienne était descendues sous ton pantalon. T’avais pas pu résister à l’envie, le besoin même de te cambrer un peu pour te coller le plus possible contre elle et bouger légèrement du bassin. Heureusement qu’il avait eu la bonne idée de le déboutonner. Ca te laissait plus de mouvements. T’avais encore eu des frissons en l’entendant. Et t’avais pas pu t’empêcher de tourner la tête pour pouvoir l’embrasser en lui démontrant le plus possible ton envie, en te collant encore un peu plus à lui. Beaucoup plus même. Tu l’avais doucement amené contre le mur, parce que t’avais pas vraiment envie de lui faire mal non plus. Tout l’inverse. T’avais posé une main contre son torse, avant de la descendre assez rapidement, prenant son membre en main en le caressant doucement. T’avais du mal à ne pas aller plus rapidement, mais t’étais venu lui embrasser la clavicule avant de relever un peu la tête pour lui embrasser le cou

T’avais tellement bien fait de revenir ici, de donner cette démission et de te casser le plus rapidement possible. Franchement, t’aurais jamais pu prendre une meilleure décision dans toute ta vie. SI ça commençait comme ça, tu ne demandais qu’à voir la suite. Bon, ça te donnait surtout encore plus envie de rester à vie à ses côtés et de ne plus le lâcher d’une semelle. En espérant que ce plan lui irait aussi. T’étais pas trop en état de lui en parler là directement, mais tu le ferais dès que tu le pourrais. Ce qui n’était pas spécialement dans tes intentions là tout de suite. Tu voulais surtout être le plus proche de lui, et lui procurer le plus de plaisir possible.

Tu t’étais légèrement mordu la lève en l’entendant, quelques secondes en le regardant et en intensifiant un peu les griffures que tu pouvais lui faire. T’avais pas envie de lui faire trop mal non plus mais il avait l’air d’apprécier, et c’était bien plus qu’agréable à faire. Mais t’avais encore plus envie de le sentir contre toi, au plus près de toi-même. T’en avais besoin, ça t’était devenu vital depuis quelques temps. Peut-être que ça l’avait toujours été mais que tu ne te l’étais pas avoué, c’était totalement plausible aussi. Tu t’en foutais pas mal pour le moment, tant que là tout de suite tu pouvais faire comme bon te semblait. Même si tout ce que tu voulais au plus profond de toi-même, c’était son bonheur. Et ça avait l’air d’être plutôt bien parti pour le coup. T’allais tout faire pour que ça continue.


« ▬ Jamais, ça serait la…pire des idées que je…pourrais avoir. »


Et t’avais aucune envie de faire preuve de mauvaises idées pour le moment. Même n’importe quand. Bien que tu ne pouvais pas avoir les idées très claires pour le moment, avec sa bouche dans ton cou qui te procurait bien plus de plaisir que ça n’aurais dû. Sans doute que tout devait jouer. Tu lui avais laissé avec plaisir tes lèvres, t’abaissant un peu, et venant de frotter un peu plus contre sa jambe alors que t’avais capturé sa langue pour la mordiller et la caresser à l’aide de la tienne. T’avais réussi à le lâcher quelques secondes, uniquement pour pouvoir te débarrasser de tes derniers vêtements, ça avait été plus simple vu qu’il avait déjà commencé à l’enlever. Même si t’avais eu un peu plus de mal lorsqu’il avait commencé à te caresser, étonnement ça n’aidait pas à la concentration. Du tout. Mais tu t’en était débarrassé aussi assez rapidement, avant de venir t’agripper à ses fesses d’une main, déglutissant un peu en revenant le caresser un peu plus rapidement de l’autre. Tu ne voulais pas non plus le faire languir éternellement.

Comment on pouvait être aussi beau, et avoir un sourire aussi irrésistible. C’était assez incroyable, quand même. T’aurais jamais pensé voir ça de ta vie. T’aurais jamais pensé pouvoir être aussi proche de quelqu’un non plus. Autant physiquement que mentalement. Parce que c’était bien différent de tout ce que t’avais pu vivre. C’était même incomparable tellement c’était au-dessus de tout. T’avais jamais eu autant envie de quelqu’un, ni même ressenti autant de plaisir envers une personne, alors qu’actuellement tu ne te focalisais que sur son sourire. Sur son sourire et tous les contacts que tu pouvais avoir avec lui. Tu sentais son cœur battre, près du tiens, tu sentais ses mains sur ta peau que tu n’avais absolument pas envie de voir partir d’une manière ou d’une autre. Pourquoi il ferait ça, même. Ca n’aurait pas beaucoup de sens. Et tu espérais bien qu’elles restent là le plus longtemps possible.

Mais t’étais tellement heureux aussi de tout ce qui pouvait se passer actuellement. Le moindre de ses mouvements, de ses frissons, tout. Ce qui était bien, c’était que t’avais l’impression qu’il en avait des tonnes, de réactions. Ce qui n’était clairement pas pour te déplaire. Du tout. Bien au contraire. Et t’avais envie de toutes les connaître, de toutes les analyser aussi, même si t’étais plus préoccupé par le fait de pouvoir l’embrasser où tu le souhaitais, et de laisser tes doigts se balader le long de son corps, il avait l’air d’apprécier. Et t’appréciais énormément aussi d’ailleurs. T’allais plus savoir t’arrêter, mais tu ne savais jamais t’arrêter avec lui, c’était bien simple. Puis à chaque fois, tu le sentais se rapproher, se coller un peu plus à toi. T’avais besoin de rien d’autre dans la vie que de vivre près de lui. Que de sentir son corps contre le tiens.

Puis t’étais pas mieux non plus, lorsqu’il se mettait en tête de t’embrasser le cou. Il pouvait le maltraiter comme il le souhaitait, tu ne ferais absolument rien pour l’arrêter. Du tout. Bien au contraire. A chaque fois tu gémissais un peu plus fort et tu frissonnais, tu frissonnais en partie en pensant aux traces que ça allait pouvoir laisser. Chose que tu ne manquerais pas d’admirer à l’occasion. Comme tu n’allais pas manquer de venir s’accaparer de ses lèvres, même si vous sortiez d’un baiser, mais t’avais eu le malheur de porter ton regard sur ses lèvres, d’écouter son souffle et ça n’avait fait qu’augmenter ton envie d’être avec lui, de le sentir encore plus contre toi. T’aurais bien voulu lui passer une main dans les cheveux, mais elles étaient un peu occupées, et la seule chose qui t’avais décidé à faire bouger la main que t’avais sur son membre, ça avait été le fait qu’il ait l’air de déraper. T’avais bougé ton bras pour le passer autour de sa taille et t’assurer qu’il gardait un certain équilibre. Rien ne t’empêchait de coller tes hanches contre les siennes le plus possible et de te frotter un peu à lui par la même occasion, en fait, c’était aussi extrêmement agréable.


« ▬ T-T’inquiètes pas, t’en avais envie et…T’as bien eu raison d-de le faire, t’allais pas attendre n-non plus. Même si…j’avais su, je serais arrivé plus rapidement. »


Ah bah non, ça n’avait pas vraiment d’intérêt de le faire attendre en fait. Même aucun. Surtout que tu ne voyais aucune situation qui te pousserait à ne pas avoir envie de lui non plus.

Tu devais quand même être un peu con, de ne pas encore avoir pris la décision de rester avec lui à quoiqu’il puisse faire de sa journée. Ca edvait être possible, quand même, de pouvoir travailler près de lui, et de ne pas devoir forcément attendre des heures avant de pouvoir le revoir. Ce qui en soi n’allait sans doute pas te tuer, mais t’avais plus vraiment envie de vivre comme ça.Tu n’allais plus ceci dit, maintenant que t’avais quitté cette merde.T’allais pouvoir passer plus de temps avec lui, ne serait-ce que le temps que tu trouves quelque chose qui te motive. Même si t’avais déjà une petite idée. Mais là, la seule chose qui comptait, c’était tout ce qu’il pouvait te faire. T’aimais trop chacun de ses gestes, de ses caresses et de ses baisers. T’arrêtais plus de l’embrasser non plus d’ailleurs. Parce que sa peau était tellement chaude, tellement douce. Tellement belle aussi et c’était trop tentant de l’avoir à ta portée.

Puis t’avais juste envie qu’il sache encore plus que tu l’aimais. Tu te doutais que c’était assez clair, mais vous ne le démontreriez jamais assez. Puis c’était tellement agréable sous cette douche en même temps. Tout l’était avec lui il fallait dire. Et t’étais bien content de ne devoir te retenir d’absolument rien ici. Tu l’avais un peu plus serré contre toi, tu voulais être sûr d’être au plus proche, de le sentir tout contre en toi, de sentir chacun de ses moindre mouvements, de ses moindres bruits. Même si là, le plus bruyant des deux devait être toi, dès qu’il te mordillait un peu plus le cou. C’était tellement bon, comme son baiser que t’avais pas hésité une seule seconde à lui rendre, te perdant totalement dedans, laissant tes mains se balader encore plus sur son corps. Il ne t’avait pas fallut longtemps avant d’avoir plus qu’envie de lui. Surtout quand il riait un peu comme ça. Comment on pouvait être aussi beau, c’était une bonne question. T’avais réussi à te contenter de lui caresser doucement les cheveux alors qu’il parlait, en le regardant le plus amoureusement possible. Ca ce n’était pas difficile du tout.


« ▬ T’as pas…de honte à avoir du tout. C’est…totalement normal. Ca…me touche d’une certaine manière. S-Si tu préfères la prochaine fois, tu..peux m’envoyer un hibou, je t’assure que je transplanerai en un rien…de temps. »


Ah bah ça, tu te foutais de ce qui se passerait, de ce que tu pourrais faire, tu viendrais dans la seconde. Surtout si tu pourrais le voir rougir de la sorte comme ça. T’avais pas pu t’emêcher de venir prendre presque goulûment ses lèvres. T’avais passé tes mains dans ses cheveux, c’était encore plus spécial maintenant qu’ils étaient mouillés, comme chaque parcelle de sa peau. T’étais venu te coller un peu plus contre sa main en venant mordiller doucement une de ses lèvres et tirer un peu dessus par la même occasion.

C’était quand même la meilleure chose au monde, de l’avoir près de toi, de le tenir près de toi comme ça et de pouvoir l’observer de tout ton saoul. Pas que tu t’en privais énormément les autres jours non plus. T’aimais trop, pouvoir le regarder, t’aimais trop pouvoir passer du temps avec lui, tout simplement. Surtout quand il avait l’air aussi réceptif. T’aurais pas su expliquer à quel point il te rendait heureux, à quel point il t’excitait et te fascinait aussi. T’aimais cet environnement, être chez vous sans penser au reste, sans se dire que vous pouviez être dérangés ou sans devoir faire attention à quoique ce soit d’autre que lui. Parce que personne d’autre ne méritait ton attention, en fait. T’étais bien obligé de la leur donner de temps à autre, mais ce n’était clairement pas par plaisir. Alors qu’avec lui, c’était totalement différent.

T’aurais même pas su utiliser autre chose que plaisir si on te demandait ce que tu ressentais là tout de suite, t’avais l’impression que tout s’y rapportait, à chaque instant. Surtout en remarquant le rouge sur ses joues, en sentant son souffle sur tes lèvres et s’il continuait de bouger de la sorte contre toi. T’allais simplement bouger un peu tes jambes pour être mieux positionné et t’y mettre aussi, en fait.


« ▬ T-Totalement. Je t’en prie j’en…serais p-plus que ravi. S-Sois donc tenté, ça nous fera q-que plaisir à tous les deux. »


Même plus que ça. Tu t’en foutrais totalement de quitter n’importe quoi pour lui. Il n’y aurait jamais rien de plus important. Et bon, tu viendrais dès qu’il te le demanderait, peu importe ce qu’il voulait. Même si c’était juste parler de toute et de rien. Si t’adorais entendre ses gémissements, t’avais eu du mal à ne pas en faire de même en le sentant bouger un peu plus sa main. Pourquoi c’était aussi agréable ça aussi. Tu l’avais un peu plus serré contre toi en frissonnant en sentant sa main caresser ton menton. T’aurais bien relevé la tête si ça ne lui aurait pas rendu plus difficile la tâche de venir prendre une de tes lèvres. Parce que t’en avais bien envie de la lui laisser.

C’était dans ce genre de moments que tu te demandais le plus comment t’avais pu faire pour être assez con durant toutes ces années, pour ne rien lui dire et autant te persuader que tu ne devais pas spécialement montrer les sentiments que t’avais à son égard, encore moins les accepter, et te dire que ça ne pouvait pas être réciproque. Si tu commençais à te mettre tout seul des bâtons dans les roues, t’allais pas arriver à grand-chose dans la vie. Totalement con alors que t’avais envie de totalement la reprendre en main et d’arriver à ce que tu souhaitais. Tu manquais pas spécialement d’ambition, tu te donnais même généralement les moyens d’y arriver, même si t’avais eu une perte assez flagrante de motivation ces dernières années, que t’étais en train d’essayer de corriger le plus possible.

Mais t’aurais pu avoir tous les problèmes du monde, t’étais sûr qu’il t’aurais tout fait oublier en un rien de temps. C’était pas possible autrement. Tu ne pouvais pas te sentir autrement que bien avec lui. Autrement que dans un état presque second actuellement. Tu te rendais compte que t’avais nettement plus besoin de lui que ce que t’aurais pu penser auparavant. Sans lui t’aurais bécu bien moins de choses, et t’aurais jamais eu ce plaisir que ça pouvait être d’être dévoué à quelqu’un. A lui plus spécifiquement, sinon t’étais certain que ça ne t’aurait sans doute pas plu. Vraiment pas même. T’aurais pas été aussi consciencieux de chacun de ses gestes, de ses soupirs ou autre.


« ▬ T’auras..pas à me le…dire deux fois. J’ai toujours eu envie de…te rejoindre à ton travail. »


Tu l’avais déjà fait pour venir le chercher certes, mais tu ne dirais certainement pas non à t’y rendre pour y passer un peu plus de temps. Avec lui. Sinon t’aurais un peu rien à y faire, en fait. Alors à moins d’y aller pour pouvoir lui faire une surprise, t’avais pas envie d’y aller sans lui. Heureusement ici il était juste devant toi, tu pouvais le caresser autant que tu le souhaitais, le prendre en main aussi en le caressant assez doucement et en venant lui mordiller un peu le cou. T’y avais été un peu plus fort lorsqu’il avait accéléré le rythme de sa propre main et en tirant un peu tes cheveux. T’aimais beaucoup trop d’ailleurs quand il faisait ça. T’allais pas tenir très longtemps s’il continuait comme ça, t’avais un peu plus griffé son dos de ta main libre en gémissant un peu son nom, t’en avais besoin, ça te rassurait encore un peu plus dans un sens.

Comment est-ce que ça pouvait se faire qu’il soit aussi magnifique. Plus tu le regardais, plus t’arrivais à t’en rendre compte. Tu ne savais même pas que ça pouvait être possible de l’être à ce point. Et il était bien le seul à te faire ressentir ça. A t’avoir fait ressentir ça de toute ta vie aussi. Le pire c’était qu’il y arrivait sur d’autres points que celui-là. Il allait sans dire qu’il avait totalement changé ta vie.Ou en tout cas ta manière de la vivre. Tu serais peut-être encore dans cet hôpital à te casser le cul pour rien. Tu serais toujours aussi déprimé et sans doute encore plus au fond du trou qu’avant, et t’aurais pas pu vivre toutes ces choses absolument incroyables comme ce moment.

T’espérais que vous alliez pouvoir passer d’autres moments comme celui-ci. T’en étais certain, mais en même temps t’arrivais pas à penser et t’avais pas envie de penser à autre chose que ce que vous faisiez maintenant. Pourquoi tu ne profiterais pas au mieux, ce serait parfaitement ridicule. Surtout que t’avais l’impression qu’il appréciait, et c’était tout ce que tu voulais. Ca et de continuer de lui faire plaisir le plus possible. Alors si en plus il te donnait le feu vert pour venir le rejoindre à l’université. T’allais absolument pas t’en priver. T’étais même prêt à le faire dès demain, même si tu laisserais un peu de temps quand même, histoire d’encore plus profiter.


« ▬ Je ne sais pas si…tu devrais me dire ça, tu vas me voir arriver même sans que tu…me le demande, peu importe…où t’es et ce que tu fais. »


Absolument rien n’était plus important que lui de toute manière. Et t’étais fortement en train de te demander si tu ne ferais pas mieux de tout abandonner là plutôt pour commencer à le suivre partout où il allait, même s’il trouverait peut-être ça agaçant au bout d’un moment. Etonnement t’avais aucune envie de l’agacer. Tu voulais continuer de le voir avec cette expression sur le visage, continuer de l’entendre faire ce genre de bruit. En même temps tu le comprenais tu ne faisais strictement rien pour rester un minimum silencieux non plus. Mais t’aimais beaucoup trop le voir comme ça, le voir aussi heureux, le sentir aussi heureux. Tu l’avais serré un peu plus contre toi, plantant ta tête dans son cou en te laissant totalement aller. Ca faisait tellement de bien, de ne penser à strictement rien sauf à Tomos. C’était tout ce dont t’avais besoin dans la vie, de te concentrer sur lui et de lui montrer à quel point il était important pour toi, à quel point il arrivait à te faire sentir bien et te rendait heureux. Tu voulais continuer de le garder contre toi, de continuer de ressentir sa chaleur et ses mains sur toi.

Si on te demandait quel était le meilleur moment de ta vie, tu n’aurais même pas su quoi répondre, t’en avais tellement avec ton cousin, tu ne savais même pas comment ça pouvait être faisable. Mais celui-ci était particulièrement plaisant, peut-être parce que t’étais en train de le vivre là tout de suite. Que c’était une des meilleures choses du monde de pouvoir être aussi proche de lui, sans t’inquiéter de quoique ce soit d’autre que de lui faire le plus plaisir possible, et de constater à quel point tu l’aimais, de le sentir frissonner sous tes mains. T’étais bien content de t’être débarrassé de tes vêtements depuis un bout de temps et surtout de l’avoir rejoint ici. Et tout ce qu’il pouvait dire n’allait certainement pas t’aider à calmer tes ardeurs, mais t’avais pas vraiment besoin de le faire, fort heureusement. Déjà que t’avais du mal à te tenir normalement lorsqu’il était dans la même pièce que la tienne, spécialement quand tu croisais son regard. T’avais pas pu t’empêcher de revenir l’embrasser à quelques reprises après qu’il ait pris la parole.


« ▬ Mmh, et bien tu peux t’attendre à ce que ton rêve se réalise très rapidement, voir même dès…demain. »


Surtout que t’aurais même totalement le temps de le faire maintenant que t’avais quitté ce poste là, t’allais profiter le plus possible du temps qu’il te serait donné quand même. Si c’était pour que vous puissiez vous sentir aussi bien une nouvelle fois que maintenant, tu n’allais certainement pas vous en priver non plus. T’avais envie de le serrer encore un peu plus contre toi, même s’il était déjà extrêmement proche. C’était à ton tour de frissonner en sentant sa main dans ton dos et ses baisers qui se multipliaient sur ta peau. T’avais posé tes mains dans le creux de ses reins, serrant peut-être un peu plus que tu n’aurais dû, mais c’était beaucoup trop agréable à faire, et tu pouvais plus facilement lui embrasser l’épaule et le cou par la même occasion. Même si t’avais arrêté en le sentant glisser un peu, continuant de le tenir un minimum pour l’empêcher de tomber ou quoique ce soit d’autre. T’avais l’impression de mourir un peu plus à chaque instant de bonheur, à chacun de ses baisers. T’avais senti tes jambes trembler un peu lorsqu’il en était venu à embrasser tes cuisses, grognant un peu en venant lui caresser les cheveux. T’avais un peu plus dégluti avant de te laisser regagner le sol à ton tour, revenant l’embrasser assez goulûment à la seconde où t’en avais eu l’occasion, laissant tes mains se balader un peu partout sur son corps. T’avais tellement pas envie de le lâcher, et de pouvoir simplement rester auprès de lui, d’approfondir votre lien, même s’il était déjà extrêmement fort. T’aimais tellement pouvoir le regarder et te perdre dans son regard beaucoup trop beau pour être réel.


« ▬ T’es…magnifique, c’est même inhumain. »


Heureusement que lui l’était, sinon tu ne savais pas trop ce que t’aurais pu faire. T’avais passé un de tes bras autour de sa taille en venant prendre sa main de l’autre, enserrant ses doigts et jouant un peu même avec.


« ▬ …Tu sais ce dont j’ai le plus envie là tout de suite ? »

T’avais plus qu’une seule envie, c’était de rester à vie avec lui, aussi proche et ne plus jamais t’en éloigner. Parce que là tu sentais qu’il était bien, tu le sentais détendu en grande partie grâce à ce que tu pouvais lui faire, et t’adorais ça. Tout comme t’adorais le contact de ses lèvres sur ta mâchoire, te donnant un peu plus de mal à parler et à te concentrer. Parce que t’avais juste envie de passer encore plus de temps comme celui-là. T’avais serré un peu plus ta main sur sa taille en le sentant laisser quelques marques dans ton cou. En plus d’avoir une sensation extrêmement agréable sur le moment, t’aimais tout autant les regarder par la suite, que ce soit sur toi ou sur lui. Puis juste l’idée de venir le voir sans spécialement le prévenir. Tu savais très bien comment ça allait finir, mais ça ne pourrait qu’être un autre moment inoubliable ou que tu ne risquais pas d’oublier avant un bon bout de temps. Un peu comme tout ce que tu pouvais vivre avec lui et tout ce qui le concernait. Rien que le son de sa voix suffisait à te faire frissonner et te donnait envie de continuer à l’entendre.

Ce qui était certain, c’était que tu passais une des meilleures journées de ta vie. Le fait de le retrouver en train de se laver avait dû jouer énormément, comme cette fois où t’étais retourné du travail et que tu l’avais retrouvé dans le salon avec touts les pétales. Ce qui était incroyable, c’était qu’il était magnifique à tout moment, même lorsqu’il était habillé. T’aimais te le rappeler et le lui rappeler par la même occasion, comme maintenant. Ça faisait du bien de se poser, d’être aussi proche de lui et de le sentir répondre à ton baiser. Si ça ne tenait qu’à toi, tu t’y perdrais à vie. Ca serait un peu plus dur pour lui répondre par contre. Et t’avais quand même envie de pouvoir continuer de converser avec lui, en fait. T’avais un peu ri à sa réponse en laissant ta joue aller totalement contre sa main.


« ▬ C’est même sûr et certain, je ne sais pas trop ce qu’on fait sur terre mais on mériterait bien mieux. »


Vous méritiez même ce qu’il y avait de plus parfait au monde, en fait. T’étais venu lui embrasser la main, souriant un peu plus avant de remonter le long de son bras tout en le lui embrassant, jusqu’à atteindre son cou et finir par son oreille. T’aimais bien la lui mordiller puis même si tu savais que vous étiez seuls, t’avais eu envie de venir lui parler doucement à l’oreille.


« ▬ …T’avoir encore plus dans la peau et juste…t’appartenir totalement. J’adore tes marques et j’adorerais avoir celle…de ta chevalière, où tu le souhaites. »


T’avais envie qu’il puisse choisir, ça serait même encore mieux. T’étais revenu l’embrasser en le serrant un peu plus contre toi, parce que tu n’en aurais jamais assez de ça non plus.

Y avait absolument rien de plus important que lui, t’étais sûr et certain. Tu t’en foutais totalement du reste, ils pouvaient tous mourir sauf ton cousin. Tu ne pouvais plus trop t’empêcher de lui caresser les cheveux ou juste d’avoir absolument tous les gestes d’affection qui pouvaient te passer par la tête. T’oubliais absolument tout, déjà que là tout de suite t’avais pas eu énormément de soucis en tout cas pas aujourd’hui, t’étais même de bonne humeur, ça c’était encore plus amélioré. T’allais plus jamais le quitter et plus jamais le lâcher non plus. Même si rester à vie dans la douche ce serait un peu difficile.

T’étais venu lui embrasser le nez, même si t’avais très vite dévié vers ses lèvres qui étaient tout aussi intéressantes. Puis elles étaient si douces et agréables à embrasser aussi. Puis si tu pouvais lui caresser le dos en même temps, c’était totalement parfait. Le meilleur dans tout ça, c’était que ça ne t’empêchait pas non plus de le regarder. T’aimais tellement ses yeux, ils avaient toujours été plus particulier que les autres. Comme tout son être. Sans doute que tu l’avais compris dès que tu l’avais vu et connu hein. Tu ne te souvenais plus de la première fois où t’avais pu le rencontrer, t’étais beaucoup trop jeune mais tu te doutais que ça avait été positif hein.


« ▬ On a intérêt, oui. Mais je m’en fous, je ferai ce qu’il faut pour qu’on l’ait en tout cas. »


Tu ne savais pas trop comment là tout de suite, mais tu trouverais bien. T’étais motivé. Tout autant pour avoir sa marque. Même si t’aurais pu te contenter de vos tatouages, t’avais envie d’aller plus loin. Pourquoi être raisonnable, ça ne servirait pas à grand-chose, non. C’était nul, voilà. Tu l’avai svu rougir et t’avais profité de ta proximité pour lui mordiller un peu le lobe d’oreille avant de te diriger vers son cou.Pourquoi c’était aussi agréable ça aussi.


« ▬ Mmh, on peut même…le faire maintenant si t’es motivé. Je crois que le plus simple c’est…de la faire chauffer avec la magie ? »


T’avais pas énormément d’autres idées, mais au fond tant que tu l’avais, tu t’en foutais pas mal. T’étais même encore plus heureux en sentant son regard sur toi, non pas que tu manquais de confiance, mais c’était excessivement agréable. T’étais venu lui caresser la nuque avant de lui embrasser le front assez tendrement.