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Vincent I. Prewett ▬ Fini

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Profil Académie Waverly
Vincent I. Prewett ▬ Fini EmptyLun 11 Nov - 18:41



Vincent Isar Prewett

34 ans – Sang-Pur  - Ryan Reynolds

Nationalité : Ecossais
Date de naissance : 26 mars 1985
Groupe : Personnel
Maison : : Serdaigle
Orientation Sexuelle:: [Ne s’est jamais posé la question]
Situation maritale : Marié
Situation financière : Aisée
Travail : Bibliothécaire à l’Université
Baguette : Bois de Noyer, 31.3 cm, crin de Kelpy, rigide
Taille : 1m92
Corpulence : Presque athlétique
Cheveux : courts, bruns
Yeux : Noisettes
Autres : T’as la fâcheuse habitude de ne jamais regarder les gens dans les yeux, que ce soit en leur parlant, ou même lorsqu’on t’adresse la parole. A moins que ce ne soit quelqu’un de vraiment proche. T’as une posture un peu particulière qui donne l’impression que t’es mal à l’aise, même quand tu ne l’es pas. Il t’arrive souvent de répéter le même mot, à plusieurs reprises, ou le même bout de phrases, généralement quatre fois. Depuis que t’es enfant, on t’a diagnostiqué un syndrome d’Asperger. Couplé à ça, tu te trouves être un loup-garou, mordu par l’un d’eux l’année de tes quinze ans.

T’es pas spécialement facile à cerner comme personne, au premier abord, ou lorsqu’on ne te connaît pas spécialement non plus. Faut dire que tu ne cherches pas à te faire remarquer, déjà, et que dans un groupe de personne, tu pourrais plus passer pour un mur qu’autre chose. T’es pas loquace pour deux gallions, alors à moins que l’on ne te pose directement une question, tu préféreras garder tes pensées pour toi. En plus de faire preuve d’un certain mutisme, tu sais depuis pas mal de temps, que ta vision de percevoir, voir et comprendre les choses diffère énormément de celle des autres. Pourtant, tu fournis des efforts, t’essayes même encore parfois aujourd’hui, quand t’en as un minimum la patience.

Ce qui n’arrive pas spécialement souvent. Elle est facilement ébranlée. Un rien te déstabilise, un bruit trop fort, une routine interrompue, quelque chose qui ne se passe pas comme t’avais osé le planifier. Et dans ces cas-là, tu te renfermes, tu te renfrognes et t’es capable de devenir l’une des personnes les plus imbuvables du monde. Si déjà en temps normal, tu peux passer pour une personne égoïste, n’ayant que tes propres émotions sur lesquelles te baser -n’arrivant pas à déchiffrer celles des autres-, c’est encore pire dans ces moments-là. Tu ne fais même plus attention à ce, et à ceux, qui peuvent t’entourer, pour essayer de te concentrer sur quelque chose de familier, qui pourrait t’aider à retomber sur tes pieds plus facilement.

T’as d’ailleurs tendance à répéter des mots, voir même des bouts de phrase entiers, quand tu parles. Ca t’aide à garder le fil, et le fais toujours quatre fois. Un chiffre qui t’est important depuis que t’es tout petit, tu fais une fixation dessus, qui tient même de l’obsession. Il n’est pas rare que t’aies d’ailleurs en quatre exemplaires pratiquement tout ce que tu possèdes, ça te déstresse, dans un sens. Comme le rangement, de vivre dans un environnement immaculé. T’es d’un perfectionnisme qui pourrait devenir effrayant aux yeux des autres. Chaque chose à sa propre place, et il est hors de question qu’elle en soit décalée, même de quelques centimètres.

T’es aussi une personne extrêmement exigeante, autant envers toi qu’envers les autres. Tu ne laisses pas facilement passer ce que tu considères être comme un écart, ou un échec. T’hésites pas à le faire remarquer non plus. Le mensonge, ce n’est pas quelque chose que t’arrives à manier ou que t’apprécies. T’y arrives pas de toute manière, tu préfères être franc. Ca évite les quiproquos, puis surtout, t’as aucune idée du second degré non plus. C’est comme l’ironie, le sarcasme, t’arrives jamais à le déceler. Tu prends tout au pied de la lettre, que ça paraisse totalement absurde pour les autres ou non.

De toute manière, t’as jamais réussi à montrer le moindre signe d’empathie, alors tu ne t’intéresses clairement pas à ce que peuvent penser les autres, ressentir les autres. Ca peut mener à ce qui pourrait être pris comme un certain égocentrisme. Tes phases d’obnubilation pour certaines choses n’aident pas non plus. Surtout lorsque t’as du mal à écouter les autres, que tu trouves la conversation trop longue, et qu’au choix, tu te mets à parler, ou penser, à ce qui te passes par la tête, sans vraiment penser au reste.

Si t’es vraiment pas doué pour tout ce qui est social, on ne peut pas nier le fait que t’aies une intelligence assez remarquable dès qu’il s’agit de tes études, ou même de tout ce qui peut être logique et terre-à-terre. Surtout la logique, t’as une capacité d’analyse hors du commun. Même si elle ne parle pas à tout le monde, lorsque t’essaye de l’expliquer, les résultats sont là. Tu n’as jamais eu de problèmes au niveau de ta scolarité d’ailleurs, sans faire trop d’efforts non plus, mais t’as toujours aimé te plonger dans les livres, apprendre le plus possible sur plusieurs sujets. En plus vu que tu voyais que t’y arrivais bien, t’avais envie de faire des efforts, contrairement à d’autres points.

Il faut dire qu’il y en a certains que tu ne sauras jamais retravailler, améliorer. A commencer par ta possessivité.  Que ce soit envers tes affaires, ou les personnes qui te sont chères, tu ne peux pas t’en empêcher, de les prendre pour acquises, acquises et réservées à ta personne. Tu ne conçois pas vraiment le fait qu’elles puissent avoir besoin de connaître, fréquenter d’autres gens, que tu ne leur sois pas suffisant, en fait. Pour couronner le tout, t’es jaloux. Jaloux et rancunier. Un mélange qui ne fait vraiment pas bon ménage, certaines personnes peuvent en témoigner.

C’est un peu comme ta tendance à tout prendre pour acquis, un peu trop rapidement. T’y peux pas grand-chose, du moins c’est ce que tu te dis, que t’es né avec ça. Que ton éducation t’y as un peu poussé aussi. Une éducation que t’as pas toujours su suivre à la lettre, à cause de ta difficulté à gérer ta colère. Une colère qui peut se démontrer assez violente par moment. Même très souvent. T’es jamais arrivé à la contenir, la minimiser.

T’as été un enfant extrêmement attendu, dans ta famille. Faut dire que tes parents essayaient d’avoir une descendance depuis quelques années. T’étais un peu comme un miracle, pour eux. T’as été choyé dès le moment où t’as vu le jour, que ce soit par ta mère ou par ton père. T’as jamais manqué de quoique ce soit, même si tu n’étais pas du tout le genre d’enfant à en profiter, ou en abuser. Tu ne demandais quasiment rien à vrai dire, tu ne montrais rien non plus, ce qui avait un peu inquiété tes parents. Le manque d’expressions, le manque de paroles. Le manque d’intérêt pour beaucoup de choses. Ils ont rapidement compris, que quelque chose clochait, que t’étais différent des autres. Bien plus qu’ils ne voulaient l’imaginer, l’admettre. Ils avaient fait tout, absolument tout comme il le fallait, alors ils ne comprenaient pas pourquoi tu te comportais de la sorte. Pourquoi tu n’essayais pas non plus d’aller un minimum vers les autres, même pas eux.

Plus le temps passait, moins ça s’arrangeait. Tu développais un manque d’empathie assez énorme aussi, que ce soit envers les humains ou même les animaux. Spécifiquement envers les insectes. On n’aurait su compter le nombre d’heures que tu pouvais passer assis par terre à écraser le premier que tu voyais. Tu trouvais ça nettement plus intéressant que d’aller vers les autres. Ce n’était pas qu’on te rejetait, c’était que tu ne faisais aucun effort, en plus de rester expressément en retrait. Tu n’en voyais de toute manière pas vraiment l’intérêt.

Un peu comme la prise de parole. T’as mis énormément de temps avant de daigner dire ton premier mot, à parler couramment. Parce que t’arrivais à te faire comprendre autrement. Que t’aimais pas non plus spécialement parler, tu ne le faisais jamais de bonne foi. Ce qui te fascinait par contre, c’était les loups-garous. T’avais développé une fascination inexpliquée envers eux. Eux et les horloges. Deux sujets dont tu ne te lassais jamais. Dont tu ne te lasses toujours pas, d’ailleurs. Comment tu pourrais.  Si tes parents n’avaient pas trop compris sur le coup, ils avaient daigné t’offrir les ouvrages que tu désirais. C’était en même temps la seule demande que tu faisais tenant du caprice. Puis à tes trois ans, il y avait eu un nouveau venu. Un nouveau-né. Tes parents avaient pris le temps de t’expliquer que t’allais avoir un petit frère, ce que ça pourrait représenter aussi et tout. Donc tu l’avais plutôt bien pris. Ca avait changé pas mal de tes habitudes, certes mais bon. Regor était là, il faisait du bruit, il était bien présent. Et apparemment on ne pouvait pas le remettre d’où il venait. Triste.

Mais t’avais fait avec, tu ne faisais pas trop attention à lui au début. Jusqu’au moment où il avait parlé, il avait marché, il venait vers toi, il voulait passer du temps avec toi. T’en voulais pas. Du tout. C’était horrible. Tu ne supportais pas et quand tu ne supportais pas quelque chose, bah tu frappais. Au début pas forcément violemment, juste pour qu’il te laisse tranquille. Et ça marchait plutôt pas mal. Heureusement.

T’as eu un peu de mal à tes onze ans, à devoir quitter le manoir. Certes, tes parents t’y préparais depuis un bon bout de temps, mais tu n’avais juste pas envie d’y aller, de couper le cordon, même si on arrêtait pas de te dire que ce serait bien, que t’apprendrais plein de trucs. Tout ce que tu voyais c’était que t’allais te retrouver dans un lieu inconnu, avec des gens tout aussi inconnus et que t’avais déjà décidé de ne pas aimer, en fait. Même s’ils ne t’avaient rien fait. Tu n’avais jamais fait d’efforts pour aller vers les autres, et t’avais aucunement l’intention de commencer ce jour-là.

T’avais bien dû passer par la répartition, et le choix avait été rapidement fait, tu t’étais retrouvé à Serdaigle. La même maison que ta mère avait pu fréquenter. Tout ce qui t’arrangeait, c’était que le dortoir n’était pas spécialement grand et que vous aviez chacun votre espace.

T’aimais clairement pas être ici, autant les cours, tu supportais, ça allait, autant le reste t’aurais préféré l’oublier. Il y avait trop de gens, trop de bruit, trop de règles aussi. Même si t’y plier ne posait pas de problèmes, t’avais eu un peu de mal à tout ingérer. T’avais encore plus de mal à t’intégrer. Tu voyais de loin, quelques élèves de ton année sortir du lot. Des personnes que t’admirais dans un sens, qui avaient l’air tellement extraverties et qui le vivaient bien. Quelque chose que tu ne serais sans doute jamais. Tu préférais de toute façon rester le nez dans tes livres, c’était bien plus rassurant. Bien plus familier. Puis y avait ton cousin, Wezen. Avec qui tu pouvais passer pas mal de temps.

Ta vie, t’aurais pu la passer comme ça, sans aucun problème. T’avais trouvé un plutôt bon équilibre, qui t’allait autant physiquement que mentalement, de ton point de vue. Sauf qu’il bascula l’été de tes quinze ans. T’étais au manoir de la famille, bien tranquillement, tes parents étaient en train de manger dehors avec ton frère, t’avais préféré rester à l’intérieur, à la place que t’occupait habituellement à table, et t’avais fini bien avant eux. Comme tu t’ennuyais t’avais fini par regagner le salon et relire une énième fois un des livres qu’ils avaient pu t’offrir sur la lycanthropie. Cette nuit-là, c’était une nuit de pleine lune, en plus. T’avais pas mis énormément de temps avant de le remarquer, étant donné que tu tenais un calendrier, pour ça.

T’avais toujours voulu avoir la possibilité de voir un loup-garou de tes propres yeux, d’en rencontrer un directement, chose que bien évidemment tes parents t’avaient déconseillée de faire, très fortement, et prenaient soin généralement de veiller à ce que tu restes auprès d’eux ces soir-là, histoire d’éviter que tu ne partes seul en expédition. Ce que tu avais fait, profitant de leur inattention temporaire. Les probabilités ceci dit, que tu puisses croiser un loup-garou dans les bois non loin de chez vous étaient minces, extrêmement minces, mais pas impossibles, visiblement.

Tu l’avais d’abord entendu, et t’avais presque rien vu, senti comme un amas de muscle s’abattre sur toi, un souffle chaud, et surtout, une douleur fulgurante. Une douleur intenable. T’avais aucune idée de combien de temps ça avait pu durer, ni même comment t’avais pu t’en sortir vivant, mais c’était flou. Tout était bien trop flou. Tu sais juste que même lorsque tu t’étais réveillé à l’hôpital, la douleur n’avait pas disparue, tes sens étaient différents, tout était bien trop différent. Tu ne reconnaissais rien, tu ne te reconnaissais plus, non plus. T’as mis du temps, à comprendre, à réaliser et à accepter le fait que ton obnubilation t’avait poussé au pire, à finir par te faire mordre par un loup-garou. Que t’en étais devenu un.

Le regard de tes parents avait changé, le regard du peu de personnes qui étaient au courant, aussi. T’avais une nouvelle fois été totalement perdu, pire que ce que tu n’avais déjà pu vivre, on t’avait qualifié d’encore plus instable. Mais ton père t’avait fortement soutenu. Même s’il avait été un peu distant au départ, il était vite revenu vers toi, il avait compris qu’il valait mieux t’épauler. Que s’il ne le faisait pas, personne d’autre ne le ferait et que ta vie pourrait bien vite être un enfer. Avant que ça ne le devienne, il t’a appris qu’il fallait se battre pour ce que tu voulais, qu’il ne fallait pas hésiter à le faire, à t’approprier ce dont t’avais besoin, avant que qui que ce soit d’autre ne le fasse à ta place. Qu’il fallait s’imposer et surtout ne laisser personne ne te marcher sur les pieds, peu importe le prétexte.

Ses paroles, elles n’ont jamais été aussi percutantes pour toi que cette année-là. Les deux années qui suivirent n’avaient pas été spécialement glorieuses pour toi, du tout. Hormis d’un point de vue scolaire, tes notes ne baissaient pas, bien un des seuls points positifs. Parce que tu te renfermais encore plus, c’est aussi à parti de là que t’as commencé à avoir un peu plus de mal à t’exprimer oralement, que t’as commencé à buter sur certains mots, avant de juste les répéter, à plusieurs reprises. Sans compter que t’avais toujours du mal à gérer ton nouveau statut, à gérer les crises à la pleine lune, desquelles tu ressortais parfois avec plus de cicatrices que tu n’en avais déjà. T’avais aussi l’impression d’être encore plus un paria malgré toi, malgré le fait que t’essayais le plus possible de cacher ta lycanthropie.

Et plus le temps passait, moins t’arrivais à gérer tes émotions, la violence que tu pouvais avoir en toi. Et naturellement, tu la tournais vers ton frère. Parce que t’avais remarqué qu’il ne se plaignait jamais à vos parents, que du coup, ça ne te retombait jamais dessus. C’était parfait pour toi, en fait. Tu t’en privais de moins en moins. A quoi bon. Ca te faisait du bien, et il ne disait absolument rien. Même pas à toi, il ne s’en plaignait pas spécialement. Alors tu continuais. Tu te sentais toujours mieux après.

Lorsque t’avais dû choisir des études supérieures, tu t’étais tourné vers quelque chose de juridique comme tes parents avaient pu te conseiller. Mais t’aimais pas spécialement. Du tout. Y avait trop de gens. Trop de tout. Alors t’avais arrêté le plus vite possible. T’avais recherché quelque chose de plus calme. Et quelque chose que t’avais toujours aimé, c’était lire. Alors tu t’étais tourné vers ça. Des études pour être bibliothécaire, ça te semblait bien. Et c’était bien. Ce qui l’avait été un peu moins, c’était le mariage arrangé que tes parents avaient prévu, avec Alhéna Fawley. T’avais rien dit contre ça. Parce que t’avais pas trop le choix non. Mais elle était patiente. Ca t’avait stressé, de devoir trouver d’autres repères, mais tout avait bien été au final. T’aimes pas spécialement, être marié, le fait et les conséquences que ça pouvait avoir. Mais tu t’y étais fais, puis elle travaillait aussi, et en journée, t’étais à l’université aussi.

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Petit cousin ! ❤ Tu m'avais manqué :c J'espère que tu te sentirais bien en tant que bibliothécaire ! Fais pas trop de bêtise quand tu es en loup-garou, sinon j'arrive te taper les doigts 👀 Amuse toi bien ici quand même !  koeur