Ca te saoulait que votre soirée de Noël se termine de la sorte. Vous ne méritiez pas ça, puis franchement, Mara non plus. Et t’avais beau ne pas aimer Giansar, tu ne le lui aurait jamais souhaité. Ce n’était pas que tu te mettais à leur place, tu comprenais au moins ce que c’était de perdre quelqu’un de proche et de la famille aussi. Bien que c’était totalement différent, ce n’était absolument pas comparable non plus. Et t’allais plutôt te focaliser sur le blond. T’avais juste envie d’être avec lui et envie de le prendre dans tes bras. T’avais bien l’intention de le faire, mais il t’avait devancé et t’allais certainement pas t’en plaindre.

T’avais pas hésité du tout à passer tes bras autour de lui pour lui rendre son câlin, et fermer un peu les yeux en venant poser ton menton sur le haut de sa tête en venant lui caresser le dos assez lentement. T’espérais que ça puisse le rassurer au moins un peu. T’étais venu lui embrasser le haut de la tête après quelques secondes. T’étais sûr que ça ne pouvait pas lui faire de mal. Bien au contraire, surtout dans un moment pareil. Tu te odutais que tu ne pourrais pas le rassurer totalement, que ce serait totalement impossible, mais tu pouvais toujours tenter. T’avais bougé une de tes mains pour pouvoir lui caresser un peu la joue.


« ▬ Hey, t’y es pour rien du tout, je t’assure qu’elle l’était grâce à tout ce que t’as pu préparer pour ça. Faut pas que tu t’en veuilles. Tu veux qu’on…s’asseye ? »


Peut-être que ça lui ferait du bien de se poser plutôt que d’être debout. Tu ferais tout pour qu’il se sente mieux de toute manière. T’avais quand même un peu relevé la tête un moment vers Giansar en lui demandant mentalement s’il avait besoin de quelque chose. Tu ferais clairement pas ça tous le sjours, mais au moins ça, il pouvait totalement ignorer s’il n’avait pas envie de te parler, ce que tu pourrais comprendre, et tu daignerais même l’aider dans une certaine mesure.

Ça te saoulait un peu quand même là, de passer de cette soirée que vous aviez préparée depuis tu ne savais pas combien de temps, à tellement de gens dans votre salon, avec un corps sur la table. Certes c’était triste, tu te sentais surtout mal pour Mara même si tu ne pourrais pas te mettre au même niveau à ce qu’elle pouvait ressentir, mais t’aurais préféré que vous n’y soyez pas mêlé. Ça aurait été tellement plus facile et plus simple aussi. Au moins, t’avais pu retrouver Tomos et l’avoir dans tes bras. C’était le plus important, en tout cas de ton point de vue. T’avais même réussi à sourire un peu en le serrant contre toi et en venant mettre une de tes mains dans ses cheveux et les caresser assez doucement. T’avais toujours aimé faire ça, encore plus dans un moment pareil. T’étais venu lui embrasser le front, même si ce qu’il venait de te dire t’avais un peu attristé.


« ▬ Inutile ? Je ne vois absolument pas en quoi ça l’était, c’était parfait tout ce que t’as pu faire. Mh ? »


T’étais prêt à faire tout ce qu’il voulait tant que ça pouvait lui faire plaisir voir même le consoler un minimum si possible. Mais tu ne t’étais pas attendu à ce qu’il quitte tes bras par contre. Tu l’avais laissé à contre-cœur, le but n’était pas de le laisser prisonnier même si tu t’étais écouté là tout de suite, tu l’aurais éloigné de l’autre là en qui t’avais absolument peu confiance. Pas u tout, surtout après ce qui venait de se passer et qu’ils vous ramène Hermès mourant. Tu l’avais mal regardé d’ailleurs et possiblement que tu l’avais menacé mentalement. Rien ne t’en empêchait et c’était la première chose qui t’était passée par la tête. Mais t’avais juste peur qu’il arrive quelque chose à ton cousin, ce que tu ne supporterais absolument pas.

Mais si tu restais là, t’allais pas résister à l’envie de t’en mêler d’ici quelques secondes. Alors tu t’étais détourné en gardant un œil sur Prewett quand même, en allant voir Giansar. Etonnement, tu le préférais même au lycanthrope. T’avais entendu sa demande de si Olly pouvait le ramener, mais t’avais envie de lui proposer autre chose, même s’il allait peut-être te cracher dessus, ou s’en foutre totalement. Mais ce serait plus pratique de lui parler directement que de continuer mentalement, surtout que ça avait eu l’air de le surprendre et de ce que t’avais pu saisir, il avait mal à la tête aussi.


« ▬ Si tu préfères, mon appartement est libre, j’ai les clefs dans ma cambre t’auras…qu’à me les renvoyer par hibou ou les redéposer ici quand tu veux. C’est un peu vide mais si t’as besoin d’un peu de recul ou d’être un peu seul, ça…ne me dérange pas. »


On pouvait dire que c’était réellement Noël à ce point-là franchement. Mais y avait des circonstances atténuantes aussi.