[+18] Distraction is a good thing || Tomos

Dire que t’aurais pu le laisser travailler. Un choix que t’aurais tellement regretté, même si dans un sens t’aurais pas su ce que t’aurais raté. De toute manière c’était un peu évident qu’absolument rien ne pouvait être mieux que de passer du temps avec Tomos. De cette manière en plus. C’était clairement pas quelque chose que t’allais oublier. T’avais une tonne de souvenirs avec lui, mais t’avais toujours de la place pour en faire des nouveaux. C’était tellement incroyable tout ce qu’il pouvait te faire ressentir, autant physiquement que mentalement. T’avais un peu du mal à croire que c’était totalement réel. Mais pour en avoir déjà rêvé à quelques reprises, tu savais que c’était totalement différent, et que c’était bien mieux que d’en rêver.

Tu le sentais frissonner sous tes mains, son regard te faisait totalement vibrer et t’avais plus du tout envie de le lâcher. Tu voulais juste lui procurer encore plus de plaisir si c’était possible, ou faire en sorte en tout cas qu’il ne descende en aucun cas. T’aimais un peu trop tout ce qu’il pouvait faire que ce soit comme bruit ou comme geste. Et t’avais l’impression d’arriver à tomber encore un peu plus amoureux de lui. T’avais aucune idée de comment ça pouvait être possible, mais tant pis, ça t’arrangeait clairement. Tu voulais lui accorder absolument toute ton affection et tout ton temps si possible. T’arrivais plus à regarder autre part que ses yeux, t’aimais beaucoup trop ce que t’y voyais et en plus c’était sans doute le meilleur moyen pour lui faire passer le plus possible tes émotions aussi. Même si t’avais un peu de mal à garder toujours tes yeux ouverts. Surtout quand il tirait un peu tes cheveux comme ça, ou lorsqu’il venait griffer un peu ta peau. T’avais pas pu t’empêcher de serrer un peu plus sa cuisse que t’avais encore en main. T’arrivais plus trop à te retenir de quoique ce soit. Tu l’avais un peu plus serré contre toi, déglutissant et venant mettre ta main libre dans ses cheveux en les tirant un peu plus.

Ça faisait des années que t’avais remarqué qu’il était magnifique, mais à ce point ? C’était pas le plus important certes, mais t’avais envie de le noter et de t’en étonner encore de jour en jour. Surtout si t’avais la chance de pouvoir le revoir dans cette tenue et position. Ce qui ne devrait pas franchement être difficile, même si ça faisait bien longtemps qu’il t’attirait et que tu ne faisais vraiment rien pour apaiser ne serait-ce qu’un peu ça. En même temps dernièrement, t’en avais pas eu besoin du tout, ça te faisait même un bien fou de pouvoir lui dire et montrer qu’il ne te laissait clairement pas indifférent. Vous deviez rester un minimum discrets, mais dans des moments comme celui-ci où vous n’étiez que deux, rien ne posait problème. Même si sincèrement, t’aurais pu mettre toute ta dignité de côté et même n’importe quoi d’autre si c’était pour avoir la chance de le voir comme maintenant.


T’avais cette envie, qui était presque devenue un besoin, d’être le plus proche de lui, de ne faire qu’un avec lui-même mentalement, sans pour autant utiliser ton don. T’en avais généralement pas besoin pour le comprendre, un regard te suffisait souvent pour comprendre dans quel état il pouvait se trouver, mais là, t’avais pas l’impression que ce soit assez. T’avais envie de tout partager avec lui, que ce soient ses fantasmes ou les tiens, la moindre de ses envies sans que vous n’ayez spécialement à parler. T’avais bien mieux à faire avec ta bouche là tout de suite, comme venir t’attaquer un peu à son torse et venir capturer un de ses tétons entre tes dents, assez délicatement pour pouvoir jouer un peu avec sans lui faire trop mal non plus. Tu t’étais un peu arrêté en sentant sa main sur la tienne, la prenant sans aucune hésitation. Qu’est-ce que t’aimais cette main, comme absolument tout chez lui, mais elle t’avait toujours été tendue lorsque t’en avais eu besoin. Même si t’en connaissait la forme par cœur, ça ne t’avait pas empêché de commencer à la caresser alors que vous les remontiez le long de son corps, que t’avais effleuré le plus possible aussi, avec tes ongles ou non. Son cou n’avait pas fait exception non plus, même si t’avais profité de sa chaleur pendant plusieurs instants, t’avais bien vite commencé à laisser ton pouce se balader pour caresser chaque parcelle de peau à sa portée, avant de réussir à réunir quelques neurones et de réfléchir au geste qu’il venait de faire et te faire faire. T’avais comme cherché la permission dans son regard avant de resserrer légèrement ton emprise, en ayant un peu peur de lui faire du mal inutilement, tu préférais y aller progressivement au début et voir comment il réagissait aussi. T’avais remis ta tête près de la sienne, venant embrasser sa mâchoire avant de te mettre à la lécher et de remonter petit à petit vers son oreille.