Sweet smell of roses | Eltanin & Tomos

T’avais fermé les yeux en tendant un peu plus ton visage vers lui, c’était beaucoup trop agréable, tout ce qu’il pouvait faire Dingue à quel point il pouvait arriver à arrête de te faire penser à ce qui avait pu se passer. Même sans le voir directement, tu savais et tu sentais que c’était lui, t’avais l’impression que tu le saurais peu importe le moment et le lieu d’ailleurs. Depuis le temps que tu le connaissais, c’était presque une évidence. T’avais un peu soufflé avant de sourire et de le rapprocher de toi. T’étais bien là au moins. Et t’étais venu lui embrasser le haut du nez pour l’occasion.


« ▬ T’es beaucoup trop gentil, je sais pas comment tu fais. Ooh, j’en rêve déjà, mais je veux t’aider aussi à le faire ! C’est le meilleur des petits-déjeuners ça. Je crois bien qu’on arrivera même pas à en sortir de la journée. Ah ça, y a que du positif avec toi je te confirme. Oui ! Je t’en prie, je pourrais pas faire autrement que de te faire confiance. Mais tellement…J’aurais bien envie d’essayer. »


T’aimerais le coller. Pour toujours. Déjà qu’ici tu n’allais absolument pas du tout le lâcher, bah maintenant ce serait pour toute votre vie. T’aurais la flemme de retourner travailler dans une semaine, mais tant pis pour eux. C’était eux qui avaient le plus à perdre. Toi t’aurais tout à gagner en restant près de Tomos. Surtout si tu pouvais lui embrasser le cou, et continuer parce qu’il avait l’air d’apprécier. En tout cas t’allais profiter de la place qu’il te laissait. Aucune raison que tu ne sautes pas sur l’occasion.


« ▬ Eh, c’est bien normal.  Tu l’es tellement avec moi et j’ai envie de l’être le plus possible aussi. »


Si tu pouvais lui dédier ta vie, tu le ferais en fait. Il le méritait clairement plus que des inconnus qui ne savaient même pas se tenir alors que t’essayais de les aider.

Pourquoi il était aussi beau. Et aussi adorable lorsqu’il souriait comme ça. T’oubliais totalmeent le reste. Dont ta mise à pied là. Pas totalement non plus, mais en grande partie. Tu savais que si t’avais été seul ça aurait été bien pire. T’aurais sans doute pas quitté l’hôpital déjà. T’aurais peut-être fait chié jusqu’à ce qu’on te reprenne, en empirant ton cas. Mais en même temps rester seul chez toi pendant une semaine, ça aurait été assez nul.  T’aurais pas survécu. Du tout. T’aurais essayé d’aller voir Tomos, certes, mais ça aurait été différent que maintenant. T’aurais peut-être pas souri autant, tu ne te serais pas senti aussi bien.


« ▬ Mmh, ça me fait tellement plaisir de te l’entendre dire même si j’en doute pas un seul instant.et je t’aime tout autant. Je veux que t’en sois toujours persuadé.Oui, ça a même l’air d’être le meilleur, on mériterait de pouvoir le faire absolument tous les jours. Je crois que plus de temps on restera ici, mieux je serai. C’est vrai, au pire je risque pas grand-chose, si ce n’est qu’on me fasse sortir. Puis je pourrai m’accrocher à toi et ils seront obligés de nous laisser ensemble. »


T’adorerais pouvoir rester toute ta vie collé à lui. Ca serait tellement bien. Et agréable. T’avais un peu plus serré tes genoux contre lui. Parce que comme ça, t’avais l’impression que t’étais encore un peu plus proche de lui. Puis tu pouvais lui caresser le dos comme tu le souhaitais en laissant encore tes lèvres traîner un peu sur son cou. Il avait l’air d’apprécier, t’appréciais aussi énormément alors pourquoi vous en priver. Puis t’avais pu aussi venir lui mordiller un peu le lobe d’oreille.


« ▬ Mmh, totalement, et je compte bien le rester avec toi, t’es le seul à la mériter de toute manière. Merci encore d’être là, et d’être aussi…patient avec moi.Je pourrais jamais assez te remercier pour tout ce que t’as pu faire pour moi. »

Ca ne te t’étais jamais arrivé, d’être recalé de la sorte. Qu’on t’envoie chier de cette manière. C’était frustrant, et c’était sans doute ce que tu supportais le moins bien. Qu’on puisse te dire que t’étais pas à la hauteur, même si là, c’était plutôt parce que tu t’étais mal comporté. T’aurais pu mieux te tenir, mais t’en avais tellement marre. T’en avais eu marre et en plus de ça, t’étais totalement crevé, à force de faire des gardes là. T’avais l’impression que tu ne pourrais même plus te relever de ce fauteuil tellement t’étais crevé. Mais au moins t’étais avec Tomos. Et ça, c’était bien mieux que de devoir être avec ces putains de gens là.


« ▬ Merci, je suis certain que peu importe l’état dans lequel je pourrai être, ça me fera du bien. Mmh, c’est moi qui devrais encore te remercier. Je comprends, je le ferais sans hésiter. Même là tout de suite. Oui c’est bien aussi, je t’avoue que j’ai plus énormément d’énergie non plus. Je veux juste…Je sais pas. Être avec toi. …C’est gentil. Je les laisserai pas non plus, personne a le droit de le faire. Il est hors de question qu’on…soit séparés l’un de l’autre. »


Même en étant crevé là tout de suite, tu pourrais mordre n’importe qui, ou lui envoyer tu ne savais quel sort. Puis quoi encore, tu n’allais pas non plus laisser quelqu’un gâcher ce genre de moments. Rien que de te rappeler du fait que vous ne pourriez plus être aussi tranquilles tout le temps, t’avais un peu grogné de mécontentement. Mais t’étais encore dans son cou, alors ça avait un peu étouffé le bruit. Puis t’avais assez rapidement souri en sentant sa main caresser la tienne. Tu l’avais un peu laissé, avant de venir la prendre doucement dans la tienne.


« ▬ Je suis tellement…content qu’on puisse être aussi proches. Ah oui ? Eh, je veux pouvoir te remercier et te faire…plein de surprises aussi. »

Qu’est-ce que t’avais fait pour le mériter, franchement. Tu te posais souvent la question. Peut-être que tu n’aurais jamais de réponses. Mais tu t’en fichais un peu, parce qu’il était là, avec  toi et que t’étais là pour lui quoiqu’il arrive. Alors c’était tout ce qu’il te fallait. En tout cas, ça t’aidait à oublier ce qui pouvait se passer en dehors de votre petite vie que vous partagiez tous les deux depuis un petit temps. Au moins cette semaine tu pourrais totalement en profiter. Si t’arrivais à te sortir le négatif de la tête. Pas vraiment une chose facile t’en avais bien conscience, mais tu pourrais essayer.


« ▬ J’en suis certain. Aah je ne vais pas t’en empêcher non plus c’est toujours quelque chose d’agréable ! Oui c’est sûr, je vais essayer, mais…ça m’exaspère de me dire qu’ils pensent pouvoir se passer de moi ou me remplacer. Mmh, je veux juste te faire plaisir, pas ne rien faire non plus. Ça ça me plaît, même énormément. Je risque de ne jamais dire que je vais totalement bien alors pour te garder près de moi. »


Ca serait difficile par contre de cacher ta bonne humeur alors qu’il était si proche de toi et que tu pouvais l’embrasser un peu partout. Puis tu l’entendais rire là alors franchement comment tu pourrais rester placide. Puis il serrait un peu ta main et était venu l’embrasser, t’avais encore plus souri avant d’en profiter pour pencher un peu ta tête et lui en embrasser le haut. T’aimais tellement tout chez lui, c’était assez incroyable.


« ▬ T’es peut-être l’antidote à tout, en tout cas pour moi ! Oh, c’est gentil de ta part, j’espère que ce sera effectivement le cas ! Je me démènerai de toute manière pour que tu sois toujours heureux, ou le plus possible. »

Ça devait bien être la première fois qu’on te manquait autant de respect là. Même si en soi, c’était justifié et tu le savais bien, tu n’avais pas eu à frapper cet homme que ce soit avec la porte ou directement. Peut-être que tu pourrais voir avec ton père si il n’y avait pas moyen de les emmerder sur le fait que t’avais cumulé les heures supplémentaires, ce n’était pas l’argent qui te manquait et ça irait nettement plus rapidement avec l’aide de ton paternel aussi. Ah bah s’ils cherchaient la merde aussi ils allaient la trouver, puis ça occuperait un minimum ton temps aussi là.


« ▬ Merci, merci. J’espère bien qu’ils sont déjà en train de galérer maintenant. J’attends juste leur hibou pour pouvoir les remballer. C’est bien gentil ça, et je peux t’assurer que c’est partagé. C’est un peu contradictoire vu que je me sens toujours mieux quand t’es là, mais je préfère de loin pouvoir rester près de toi et prétendre ne pas aller parfaitement bien que d’être honnête et te savoir loin en fait. »


Si ça ne tenait qu’à toi, tu le garderais toujours là dans tes bras, à pouvoir lui embrasser le visage et le sentir se détendre. Au moins avec lui t’avais plus que l’impression de bien savoir t’y prendre et de faire plus ou moins correctement les choses aussi. T’avais un peu fermé les yeux en soupirant doucement en essayant de relâcher le reste de la pression, en te calmant tu pourrais mieux prendre du recul aussi pour les faire souffrir le plus possible sans avoir de problèmes.


« ▬ C’est même clairement le cas je pense. Mmh, je veux m’en donner, tu le mérites clairement. »

T’avais un peu soupiré, plutôt de bien-être d’ailleurs. Parce que tu pensais au temps que tu passais là tout de suite, avec Tomos et personne d’autre. Que personne ne viendrait vous faire chier, normalement. Et si c’était le cas tu l’enverrais chier avant même qu’il ne prenne la parole. Non mais puis quoi encore. T’avais déjà assez subi pour toute ta vie, fin. Mais t’étais tellement bien là à profiter de ses câlins et de ses baisers. Peut-être que tu ferais semblant une prochaine fois d’aller un peu plus mal. Mais bon, t’aurais pas envie de commencer à lui mentir. Surtout qu’il arrivait toujours à te faire sentir extrêmement bien.


« ▬ J’espère, puis au pire je suis…bien mieux ici depuis que t’es revenu. J’essayerai de pas trop y penser même si je doute y arriver directement. Mmh, je serai heureux tant que tu le seras aussi. Sinon je n’arriverai pas à l’être, ou en tout cas pas totalement. »


Ton bonheur dépendait tellement du sien, c’était presque fou mais tu t’en foutais un peu. Parce que le voir sourire c’était juste la chose la plus incroyable du monde. Ca et ses caresses, que ce soit sur tes joues ou autre. Tu les aimais absolument toutes, et même tout ce qu’il pouvait faire d’ailleurs. Tu savais que ce serait agréable et bien en plus de ça. T’étais venu lui embrasser les doigts avant de les mordiller légèrement, t’avais pas envie de lui faire mal, juste que ça soit agréable pour lui.


« ▬ Mmmh, tu fais bien plus que m’aider. Je pense que si je vais bien c’est uniquement grâce à toi. Tu mérites toute la gentillesse du monde. Même bieeen plus que ça. Je comprends pas pourquoi on ne t’a pas encore érigé quoique ce soit, c’est honteux. »